Debrief post vacances #8
Le 7 avril fut un jour de grosse fainéantise.
On décide de laisser les moches-shoes de rando à l'hôtel et de retourner à la plage de Papagayo en voiture.
Là, on a lézardé, regardé nos pieds, les vagues et les cailloux, et on a doucement continué à brûler.
Fatigués par toute cette paresse, on a conclu la journée en rentrant à l'hôtel et en siestant lourdement devant la télé espagnole.
Est arrivé le 8 avril, sans qu'on s'en rende trop compte. C'était déjà le dernier jour.
On est parti en direction de Playa Quemada, un joli petit village de pêcheurs, avec sa plage de sable noir, ses bougainvilliers et ses barques colorées.
Ensuite, on a continué jusqu'à Arrecife, la capitale, mais ça ne nous a pas emballé.
On s'est arrêté aux abords de la ville, devant El Charco de San Gines, le petit lac rempli de bateaux. On a somnolé là à regarder les bancs de poissons faire des volutes hypnotiques jusqu'à 13h, puis on a repris la voiture direction le Musée d'art Contemporain.
Le lieu (El castillo de San José) était vraiment parfait, mais l'expo ridiculement petite.
En contrebas du musée, un joli jardin aménagé amène au restaurant trendy-seventies encore et toujours dessiné par Manrique. Nous, on se contente de le prendre en photo et de manger nos sandouiches au pain mou et au fromage volé au buffet de l'hôtel en regardant l'océan.
On reprend la voiture pour El Golfo.
On passe par les Salines de Janubio, on arrive à Charco de los Clicos.
L'océan est déchainé. D'immenses roches striées nous entourent. Au centre de cet amphithéâtre, un gros rocher sculptural sur lequel les vagues écrasent leur écume. Elles balayent la plage, et drainent les galets avec fracas. Juste derrière, un ruban de lac vert absinthe. immobile.
C'est un endroit étrange. Strates de couleurs et de matières. Rêches. Mousseuses. Polies.
On passe un bon moment à observer, photographier, filmer. On est saoulés par le vent, mais on veut profiter du spectacle jusqu'au dernier moment.
Le 9 avril, on refait nos valises, on se goinfre une dernière fois au buffet du petit déjeuner en n'oubliant pas de piquer un morceau de pain mou et de fromage pour les sandouiches du midi, on redonne les clés, les serviettes de plage, la voiture...
ayé, cette fois, c'est fini.