Londres, ça fait cogiter...
Visite de la toute nouvelle Saatchi Gallery sur Kings Road.
Titre de l'expo "The revolution continues".
Elle met en scène les jeunes artistes chinois.
C'est troublant. impressionnant. dérangeant. ou parfois tout simplement beau.
Morceaux choisis.
Ma pièce préférée: " Love it Bite it" de Liu Wei, qui reconstruit ses édifices préférés avec des os à mâcher (pour les chiens)... de la peau, donc. de la peau cousue et agencée avec minutie. Les tours miniatures ont l'air de chanceler, les colonnes et les dômes se tordent, les toits s'affaissent un peu..., on hésite entre le sentiment d'assister à un mini spectacle post-apocalytique ou un joli conte onirique.
Ensuite, de gigantesques portraits, énigmatiques et brumeux de Zhang Xiaogang:
Et puis pas mal de pièces qui mettent mal à l'aise. Un happening de Can Xing léchant le sol, reproduit plus vrai que nature en silica gel...
Beaucoup de représentations du corps.
Des squelettes recomposant des animaux hybrides dont les os sont tatoués de messages dans différentes langues :
un ange déchu, des corps suspendus au plafond, une géante assise. nue. pâle. l'air atterré.
Bref, c'est pas hyper rigolo, mais ça donne matière à penser...