Hein ? quoi ? qui me parle ?
pas la peine d'insister, de lui filer un petit coup de coude l'air de rien...
le radis ne se sent jamais de trop.
le radis est partout chez lui.
et surtout, SURTOUT, mes petits moments de paix, elle n'en a rien carrer.
l'ami du petit déjeuner....
as-tu déjà remarqué à quel point un chat SAIT te faire sentir à quel point ta vie, ton bonheur, ton p'tit bien-être est vachement moins important que le sien ?
moi oui.
limite, certains matins tu sens qu'elle te méprise, que tu fais partie des meubles, du décor, et qu'elle te tolère tout juste...
d'ailleurs, ce serait bien que tu souffles un peu moins fort sur ton café, parce que, là, ça commence à l'irriter.
Le câlin
Même si elle te ratisse le cuissot à travers ton pyjou trop fin, même si elle a le bon goût de te tourner le dos, et donc, de te mettre sa partie la plus poilue en travers de la face, même si elle décide toujours de venir te faire un câlin pile au moment où le Mentalist va pointer du doigt le coupable, ou pile au moment où le topechef va retourner son omelette aux morilles, ben, tu prends sur toi. tu ne mouftes pas.
parce que le câlin. c'est sacré.
et rare.
elle ronronne.
elle te fait croire qu'elle t'aime.
tu souris bêtement,
tu montes le son,
en te disant que, bah, tu pourras toujours regarder le replay...
Baston d'regards
Depuis qu'elle porte sa collerette, Mooli est privée de sortie.
et elle le supporte mal.
voyant que nous, on ne lui ouvre pas, Mooli s'est lancée dans une baston de regards avec la poignée de la porte du jardin...elle la fixe. intensément. pendant de looooongues minutes.
elle doit se dire que la porte pourrait finir par se lasser, baisser les yeux, et déclarer forfait en s'ouvrant toute seule.
sauf que pour l'instant, elle tient bon.
PS : nan les gens, tu ne rêves pas...
ce post pourrait tout à fait marquer le comeback tant attendu de la "loutre du lundi" et des "joies de la coloc" avec un tigre du Bengale...
alors ?
heureux ?
tu chiales ?
tu te roules par terre de bonheur ?
exprime-toi, je t'en prie.
Rode trippe
Attention les gens, séquence aventure :
Ce week-end, je pars en rode trippe, avec ma copine Knacki en direction de Marseille où vit désormais notre Transpalette préférée.
4 (5? 6?!) heures de route pour jouer à Thelma et Louise,... enfin... Thelma et Louise version disné-édulcorée, tu vois, un rodemouvi kifépatropeur et kifinibien, ambiance ponette et bambi respectent les limitations de vitesse, et mettent leur ceinture de sécurité. ambiance, on voyage en Berlingo et pas en décapotable, sans flics aux trousses et sans Brad Pitt sur la banquette arrière (trop stressant dans ma manoeuvre contrôle-rétro-cligno-mains à 10h10), sans dérapage mais avec uniquement des places de stationnement en épis sivouplé (je sais pas faire les créneaux), sans révolver dans la boîte à gants (mais avec des cookies, des lingettes, de l'eau, une carte, une boussole, du PQ, une brosse à dents, et le gilet jaune au cas où), et puis tout ça, sans alcool (la fête est plus folle) et surtout sans déviation vers l'Arizona parce que bon, on a prévu d'arriver pour l'heure du goûter, tu vois...
mais promis, comme c'est l'aventuuuure, on roulera les vitres ouvertes, la truffe au vent, et on mettra la radio très très fort. Knacki chantera juste, et moi faux. On fera des arrêts pipi dans les aires les plus craignos des autoroutes du sud, et on fera coucou aux camionneurs.
hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
ne m'en veux pas si mon image est toute pourrie, dessinée à l'arrache, bidouillée à la truelle, et colorée à la main gauche : j'ai pas le temps, jte dis.
Faire de chaque jour un jeu...
Une façade en bois,... aaah, on en rêvait. et même si on savait que ce serait relou à entretenir, ben, on l'a voulue, on l'a eue. sauf qu'on n'avait pas réalisé que pour la traiter, il nous faudrait une trèèèès grande échelle. et du courage.
mais jm'en fous, j'ai pas le vertige.
(ouais, ouais, t'as bien vu : chez nous, Père Fouras habite au 1er...)
Tréteaux, boulot, dodo
Ne voyant plus du tout la loutre trainer ses moustaches râleuses sur le blog, tu te disais peut-être qu'elle avait déserté, qu'elle se la coulait douce, que les travaux étaient finis, et qu'elle prenait enfin des vacances au soleil. bien méritées.
que dalle. ici, à la maison, ya toujours des choses à faire. plein. partout. dehors. dedans.
et dès qu'il y a un rayon de soleil, ou un jour férié, on en profite pour sortir les tréteaux (et pas les chaises longues) histoire de continuer à poncer, gratter, peindre ou lasurer.
les volets en métal, on trouve ça joli, leur ptit côté rétro nous plait, bref, on voulait les garder (mais pas bleus) même si on savait que ce serait la mort à repeindre.
et bon ben... verdict du week-end : on ne s'était pas trompé.
The house
Dis les gens, en ce début d'année, t'aimerais avoir des nouvelles de la maison gruyère ? T'aimerais que la loutre de chantier te raconte ses dernières (més)aventures ? Tu kifferais un compte rendu en images, avec des gros plans sur de l'enduit lissé-poncé (waaaah), du placo trop beau (huuuu) et du béton fraichement coulé (hiiiii) ?
Réjouis-toi : ton voeu est exaucé.
voici un avant-après du rez-de-chaussée pour commencer :
eh ouéééé, ça claque.
Le Bon, la Brique et le Ciment
Bon en vrai, la maçonnerie est terminée depuis un ptit moment déjà (les électriciens, plombiers, plaquistes, sont désormais dans la place), mais j'avais envie de faire une dernière blague chantiématographique autour de la brique... Aaaah, la brique. Toi qui n'as jamais chargé-déchargé à la main 200 briques creuses, tu ne connais rien à la vie, jteuldis.
Les 7 Bétonnières
hu hu hu
ris avec moi, les gens ! et ose défier du regard la Yul Brynner-Loutre !
bon, en vrai, on n'en a qu'une sur le chantier, hein.
(tiens, la loutre aurait aussi pu tourner dans " l'attaque des bétonnières tueuses"...ou "y'a t-il un maçon dans l'avion?"...ou "Massacre à l'ébarbeuse"...ou "Le seigneur du placo"... )
Vicky, Cristina, Castorama
hé hé hé.
avoue que tu pensais que je pourrais pas faire mieux que le titre de lundi dernier tellement il déboitait...et là, t'es bluffé, hein, avouuuuuue.
Donc, oui, depuis près de 2 mois, entre Casto et moi, c'est torride. On se voit tous les jours, je connais sa cour des matériaux par coeur, je prends un plaisir sans borne à y acheter des briques et des tuyaux. limite, je serais presque tentée par sa carte fidélité...
limite je dis...
car non loin de Casto rôde le fringant Leroy...
Leroy, un ami qui vous veut du bien.
grand, bien bâti, tout de vert vêtu... bon ben, j'avoue, j'ai succombé aussi.
next week, la suite des aventures "ciné-chantier" de la loutre ! yeah !
Le diable s'habille en gravats
et jteuldis direct, comme ça, de bon matin : chuis pas peu fière de ce titre.
Donc, dans la série "Vis ma vie de chantier", aujourd'hui, je t'explique le dress-code :
le (même) baggy (sale) 7 jours sur 7 (mais t'es pas obligé de le porter à micu), la pelle en guise de sac à main et un peu de miette de placo dans le décolleté parce que bon, on a beau être sur un chantier, on n'en reste pas moins une fille, diantre, un peu de coquetterie, ça fait pas de mal.
C'est coquet chez vous...
Cascades musicales
Ce soir, si tout se passe bien, la loutre écoutera ça.
Cascadeur au Krakatoa de Mérignac.
et toi, les gens, t'écoutes quoi ?