Hasta luego, la gente...
Voilà, les gens... les vacances, c'est terminé, je te laisse avec cette photo que j'adore, prise à l'entrée d'une boutique trendy de La Laguna (la jolie ville que nous avons visitée le dernier jour)
J'espère que ce récit t'aura :
donné envie de bouger/fait frétiller la rétine/changé les idées/fait bronzer par procuration.
Buen fin de semana, la gente !
La Concepcion, Santa Cruz de Tenerife
le 24 novembre, c'est déjà le dernier jour.
on part visiter San Cristóbal de La Laguna, la ville est en fête, expositions, portes ouvertes et animations dans les rues...et puis, vers 15h, on rejoint Santa Cruz pour déjeuner dans le resto dont j'avais repéré la déco la veille au soir. (oui, tu as bien lu, on a déjeuné à 15h, limite plus tard que les autochtones, alors qu'en général, mon estomac réclame son dû dès 11h49. c'est là que tu réalises que tu ES en vacances. dommage. c'est le dernier jour...)
les jolis fanions accrochés en façade m'avaient fait de l'oeil forcément...
au final : des tapas un brin prétencieuses, mais une ambiance bric-à-brac vintage et colorée à tomber : mur en pierre, métal, bois, vieux biclou, affiches rétro et chapeaux accrochés au mur, fauteuils chinés, coussins et assiettes dépareillés...
Si j'avais un resto, (ou plutôt...un salon de thé), c'est à celui-là que j'aimerais qu'il ressemble.
El malpaís de Güímar
le 23 novembre, on quitte l'hôtel et la montagne pour rejoindre la côte.
(Ce qu'il y a de génial avec Ténérife, et les Canaries en général, c'est que dans la même journée, tu peux passer des vastes panoramas de montagne aux petites criques bordées de cactus et fouettées par les vagues. j'aime te décrire ça à la manière denis brognart ! et j'aime cette sensation d'avoir un condensé de paysages. c'est d'autant plus appréciable quand tu n'as qu'une mini semaine de vacances...)
Ce sera la dernière rando du séjour, une boucle tranquille dans la réserve naturelle du Malpaís de Güímar, au sud de l’île, autour de la montaña grande. On traverse les cabanes de pêcheurs adossées aux coulées de lave. autour de nous, des euphorbes gigantesques et des étendues de petits coussins de verdure...
Je donnerais cher pour avoir quelques uns de ces «tabaiba dulce» dans mon mini jardin. je crois que c'est mon arbuste préféré sur l'île...la façon dont la lumière les traverse, l'imbrication élégante de leurs branches toutes lisses et blanches qui rappellent presque celles des coraux, les feuilles vert tendre qui forment comme des petites fleurs...c'est beau ! je pourrais passer mon temps à les photographier. (et c'est un peu ce que j'ai fait d'ailleurs...)
El Sombrero de Chasna, suite.
On marche encore et on arrive au sombrero (qui a bien une forme de chapeau), je décide d'escalader un côté, pour rigoler. (tu me vois sur la photo ? assise tout en haut ? oui Transpalette, aïdiditforiou !)
Une fois arrivés au bout de la rando (à 2400m), on a une vue panoramique sur le Téide (le big volcan enneigé de Tenerife) et las cañadas. On mange des "frutos secos" en regardant les nuages qui nous engloutissent doucement. C'est cotonneux, apaisant.
et puis on redescend. La descente est plus fourbe que la montée, (je me gamelle bien comme il faut), et comme on ne veut pas rentrer trop vite, on fait une pause, on trouve un coin au soleil, tapissé d'aiguilles de pin. ça fait un matelas moelleux pour s'allonger et profiter de la chaleur.
El Sombrero de Chasna
le 22 novembre, on prend le ptit dej avec vue sur la terrasse entourée de pins. c'est calme, le soleil est là. autour de nous, que des arbres.
On se dirige vers la rando du jour : l'ascension du sombrero de Chasna. Au départ, il fait froid, le chemin monte gentiment dans la pinède, on suit les cairns, et on atteint la zone au dessus des nuages. et là, le soleil tape fort. on est seuls. c'est beau. on fait des photos de sauts pour fêter ça...
la suite des photos bien oxygénées demain !
Puerto de la Cruz / Vilaflor
le 21 novembre, on est un peu fatigués des précédentes randos, du coup, on se la joue cool et on part visiter Puerto de la Cruz. La ville est trop touristique à notre goût, mais certaines rues restent jolies.
Encore des façades colorées et des balcons en bois très travaillés.
Le ciel est bleu et d'un coup le temps se couvre, quelques gouttes, alors, on reprend la route pour Vilaflor, une route avec plein de virages qui montent et qui ne finissent jamais...
Notre second point de chute, l'hôtel Villalba, est situé à 1400m d'altitude, au milieu des pins et de la brume. C'est joli, mais il fait très très froid. Heureusement, il y a des gros peignoirs et un spa qui nous attendent. Ouais, je sais les gens, la vie est dure...le jacuzzi, tout ça, c'est indécent... cette ambiance de chalet est ultra reposante : odeur de bois chaud, parquet qui craquent et lumières tamisées...je crois que j'ai dormi 10h d'un trait la première nuit.
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sur ces belles paroles, bon wee-end et à la semaine prochaine pour la suite !!
et surtout, n'oublie pas que demain, je dédicace à partir de 15h, chez Gibert Joseph, rue du Taur à Toulouse, ok ?
Massif de l'Anaga, Punta del Hidalgo
Le 20 novembre, je comptabilise les ampoules et les courbatures et renfile les moches shoes avec un peu moins d'entrain, mais le soleil est là, le ciel est bleu et la rando s'annonce belle.
On se rend au village de Las Canteras pour prendre le bus (exercice périlleux sur les petites routes sinueuses de montagne, surtout quand il n'y a plus de places assises,...tu vois les singes atèles ?...mm... ben, voilà...), on se cramponne tant bien que mal jusqu'à Cruz del Carmen où commence la rando qu'on a choisie.
Cette fois-ci, ce n'est pas une boucle mais une grande descente (avec de la montée aussi) qui serpente sur 9,7kms. Elle part des pins pour finir au niveau de l'océan. C'est vraiment beau. Les sentiers sont bordés de succulentes, d'euphorbes et de figuiers de Barbarie, on entend les vagues au loin, et le bruit des lézards (énormes) qui s'agitent dans les herbes sèches.
Une fois en bas, nous reprenons le bus (mais assis cette fois-ci !) pour retrouver notre voiture. J'ai les pieds et les genoux qui couinent, mais la rétine ravie.
Massif de l'Anaga, Las casas de la Cumbre (suite)
En fait, non, tout s'est bien poursuivi.
On a continué gentiment notre route.
Sur le chemin, on a croisé des figues de Barbarie et des fleurs jaunes étrangement délicates (dont je ne connais pas le nom, mais qui ressemblent à certaines ampoules fluo compactes, tu trouves pas ?)
des tapis de trèfles vert fluo et des forêts de candélabres
un joli couple de perdrix (dont je ne connais pas le nom non plus, sans doute une espèce endémique)
Et puis, on arrive à Valle Brosque, minuscule village bric-à-brac avec un petit pont de bois (qui ne tenait plus guère...♫ attention, singuite en vue) en palettes vintage que même indiana jones aurait flippé-mémé pour le traverser.
On se pose tout en haut pour pique-niquer, les pieds dans les aloés, la tête dans les nuages, tout contre le rocher en forme de pelotte "el Pelotón"...(hé oué)
Massif de l'Anaga, Las casas de la Cumbre
Le 19 novembre, on se prépare pour notre première rando de la semaine, tout au nord de l'île...on achète du pain, du fromage de brebis, de l'eau et des amandes au supermercado El Campo (devine l'équivalent en France...?!), on chausse les moches shoes de rando et on prend la route. Bon, ok, on se perd un peu, on hésite, on galère, on fait demi tour, et finalement, on décide de prendre le sentier de las casas de la Cumbre, une boucle de 3h30/4h, avec 635m de dénivelé, prépare tes rotules, ça risque de grincer.
On démarre du village Casas de la Cumbre, où le ciel est bien couvert...
On passe devant la Cueva Las Vacas (petite habitation troglodyte, qui servait, d'après son nom et d'après le fascicule en espagnol que j'ai plus ou moins bien déchiffré, à garder les vaches et les vivres...?!)
On sillone à travers les aloés gigantesques* (aloés ? agaves ? je ne sais toujours pas les différencier...mais *regarde comme le castor est toupitiminuscule ! on se croirait un peu dans microcosmos...)
et les cactus nous font une haie d'honneur des plus classieuses...
la suite demain, les gens !
ouais, je sais, le suspense est terrible, je t'entends d'ici te questionner : leurs rotules vont-elles résister ? la loutre va-t-elle riper et finir embrochée dans les cactus ? la monstroplante va-t-elle dévorer le castor ? ont-ils oublié leur pique-nique dans la voiture et devront-ils survivre en rongeant des racines et en buvant de l'eau croupie ?
arrrrrggggh
Santa Cruz de Ténérife
alors, voilà le récit :
Le 18 novembre, on atterrit au nord de l'île, et on séjourne à l'hôtel Mencey, à Santa Cruz, la capitale de Ténérife.
L'hôtel (classieux) est situé tout près d'el parque Garcia Sanabria (trop beau). On a adoré cet endroit. C'est le plus grand parc de la ville, il est rempli d'arbres exotiques, cactus, succulentes, il est entouré de belles promenades en bois et au milieu, il y a un point d'eau où l'on entend chanter les grenouilles...
Sinon, à part un beau parc, à Santa Cruz il y a aussi des enfilades de jolies maisons acidulées* (là, jte montre ma rue préférée)
*Pour la petite histoire, pendant la semaine, on a essayé de trouver une couleur de façade qui n'existerait pas à Ténérife, mais sans succès... du turquoise au orange corail en passant par le vert absynthe ou le prune aubergine qui déboite la rétine, tout se fait. Les maisons arborent les couleurs les plus fantaisites, aussi bien dans les grandes villes que dans les minuscules villages paumés, et c'est beau.
à Santa Cruz, il y a aussi un arbre sans feuilles mais avec des fleurs (aussi beau le jour que la nuit)
et du street art (avec de la pin up tatouée) qui côtoie les clochers...