jour 6

On prend la voiture jusqu'à Lumio. on se gare et on monte le sentier qui mène au village médiéval (en ruines) d'Occi. c'est une mini-mini rando. en grimpant vite, la montée nous prend à peine 20mn.

jolie mise en jambes matinale qui nous permet de prendre de la hauteur et d'avoir une vue sur la baie de Calvi.

on redescend encore plus vite, et on fait un tour à Calvi (justement). on rejoint la grande plage de la pinède pour se tremper les pieds, bouquiner, bronzer, et pique-niquer. puis, on file vers Saint-Florent, on fait le tour de la citadelle, et on mange une glace (artisanale pas mal du tout) sur le port.

on reprend la route vers le nord, direction le Cap Corse où nous passeront les deux dernières nuits, au "relais du Cap".

la nuit tombe. il est temps de monter à Nonza pour assister au coucher du soleil.

 les ruelles sont belles, les toits aussi, et toute une famille de chats noirs est de sortie,

on passe un bon moment tout en haut, à côté de la tour, pour observer le soleil qui descend doucement dans la mer à travers le coton des nuages....

ya un vent de fou, mais c'est trop beau !

***

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 jour 5

On rechausse les moches shoes et direction la supeeeeeerbe plage de l'Ostriconi.

déjà, le truc cool, c'est que pour y accéder, tu dois traverser une petite rivière, et ça je ne m'y attendais pas : les roseaux, les poules d'eau, c'est hyper apaisant, je trouve. et puis ya un ponton. j'adore les pontons. et puis, j'ai aperçu un martin-pêcheur en arrivant, et je voulais absolument le revoir pour le photographier, mais en fait, il n'est pas revenu. et puis j'ai lu sur un panneau qu'il pouvait y avoir des LOUTRES ici. (et des rats musqués aussi, mais ça, ça fait moins envie) donc, au cas où tout ce ptit monde se radinerait pour nous faire un défilé, on s'assoie sur le poton, sans un bruit, et on attend.

les poules d'eau (ou plus précisément les "foulques macroules", j'ai cherché. mot compte triple, kamoulox, 18 points Alain Bougrin Dubourg) nous font leur concerto (si tu veux les entendre clique là), les gros poissons font des plongeons, l'air est doux, on est bien.

mais pas l'ombre d'une loutre.

on continue donc vers la plage d'Ostriconi. elle est quasi déserte. On s'engage vers les dunes pour emprunter le sentier de randonnée en direction d'une autre plage, celle d'Acciolu.

ça grimpe au milieu des myrtes et du romarin en fleurs, on est seuls, il fait chaud, ça sent bon

à peine 2h plus tard, nous descendons vers celle que nous appellerons dorénavant "notre" plage.

oui, en toute simplicité. Acciolu, c'est chez nous.

l'eau était claire et bonne, et à part les guêpes qui nous ont un peu gâché la partie pique-nique, c'était parfait.

on a beaucoup aimé cet endroit.

(faudrait être un chouille difficile pour ne pas apprécier, je te l'accorde..)

(j'ai évidemment ramené ces trésors en bois flottés !)

***

retour par le même sentier, on repasse par la grande plage d'Ostriconi où quelques personnes se baignent aussi, on retraverse la rivière (toujours pas de loutre) et on reprend la route.

comme j'ai trèèèèès envie de trouver un oeil de Sainte Lucie, on se dirige vers la plage d'Arinella, où, d'après un guide, on doit pouvoir en trouver.

je ratisse des mètres et des mètres carrés de plage, et RIEN. enfin, si, plein de jolis ptits coquillages et de cailloux tout doux, mais pas l'ombre d'un oeil de Sainte Lucie.

mais bon, c'est pas grave, la plage est belle et j'adore ratisser.

la nuit commence à tomber, on rejoint Algajola.

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jour 4

On laisse les moches shoes de rando dans le coffre et on fait le tour des villages de Balagne : Belgodère, Speluncato, Sant Antonino, Aregno, Pigna, Corbara, ïle Rousse,...

Sur la route, les rapaces (des milans royaux) sifflent et tournoient au dessus de nos têtes,

dans les villages, je compile les photos de belles portes et de chats peureux.

***

 vers 18h, on rejoint le petit village d'Algajola où nous passeront 2 nuits (dans un hôtel au look plus...mmm...comment dire ?...suranné que le précédent, mais avec une vue super dégagée sur la mer et les pieds dans l'eau...et ça c'est beau.)

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jour 3

on prend la voiture (en évitant veaux, vaches, cochons) pour se rendre au parking de la réserve naturelle.

comme on est hors saison, c'est très calme, et gratuit.

on ouvre les portières et là, c'est le choc : un vent glacial de FOU FURIEUX nous fouette le visage.

(tu sens le froid sur le photos ??!)

on superpose absolument tous les vêtements qu'on a à disposition (la bagnole de loc aurait eu des tapis de sol, je me serais enroulée dedans, mais elle n'en avait PAS), et on part à l'assaut de la montagne en se disant qu'on est quand même un ptit peu barjo sur les bords...on suit la rivière et en moins d'une heure, on arrive au lac de Melu (à + de 1700mètres d'altitude)

ok, il fait foid, mais la rando était courte et plus facile que celle de la veille, donc on est contents. et puis, c'est vraiment super joli.

on continue la rando vers le deuxième lac, à 1930 mètres d'altitude. et là haut, je te le donne en mille, il fait ENCORE PLUSSE froid. le lac de Capitellu est très impressionnant, mais moi, contrairement à ce que j'ai pu lire dans les guides, j'ai préféré le premier. plus doux, plus cocon, plus coloré.

on pique-nique donc tout en haut, en compagnie des "chocards à bec jaune" (et à pattes oranges)

et puis, on redescend par l'autre côté de la falaise (équipée de 2 échelles bien raides et de chaines), ça fait un peu "via ferrata", c'est chouette.

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jour 2

on prend la voiture et après une bonne heure de virages (bordés de châtaigners et de gros cochons qui roupillent et se dorent la couenne au soleil),

on arrive enfin à la maison forestière d'où part la rando.

ça commence sous les pins, au milieu des fougères et des champignons. on est seuls, il fait froid, il fait beau.

là, ça a l'air easy, mais en vrai, ça monte sévère (le lac est à + de 1700mètres d'altitude) et je fatigue.

après 2h30 de marche dans les éboulis, (parfois à la limite de l'escalade) on arrive ENFIN au lac et ses fameuses pozzines !

(malheureusement moins vert fluo que ce à quoi je m'attendais. ben oui, c'est l'automne...)

on pique-nique sur les rochers,

on saute dans les pozzines qui font un bruit spongieux rigolo

(et on se mouille les chaussettes aussi)

(mais que ne ferait-on pas pour une jolie photo, hein ?),

et vers 13h30, on repart dans l'autre sens...

2 heures et quelques de marche nous attendent encore pour regagner la voiture...!

 yeeee-ha !

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Alors, la Haute-Corse, c'était comment ?

(je me dis que t'es timide, les gens, et que tu n'oses pas poser la question mais qu'en vrai, t'attends le débrief de mes vacances avec impatience, hein ? donc, voilà, réjouis-toi, ça commence maintenant.)

jour 1

arrivés à l'aéroport de Bastia vers midi, on prend la voiture de loc et on part direct pour la jolie ville de Corte.

ses persiennes, ses ruelles pavées, son belvédère...

puis, un peu plus loin dans la vallée de la Restonica, on découvre notre subliiiiiiiiiiime hotel, "Dominique Colonna".

ici, côté déco, tout nous plaît. du bois, de la pierre, de beaux luminaires (ceux de notre chambre étaient en liège !) et juste quelques meubles dans des déclinaisons de vert mousse...

tout ça s'intègre parfaitement à la nature...

la terrasse et la piscine (chauffée !!) surplombent la rivière Restonica, bref, la classe.

comme il est encore tôt, on chausse rapido les moches shoes de rando et on part faire une petite balade le long de la Restonica

on croise des vaches et leurs veaux, ça sent la mousse et les champignons

l'eau est transparente

et les chemins sont bordés d'arbousiers

c'est beau.

***

côté graillou, on ne testera le ptit déj de l'hôtel (plutôt bon, mais chéro) qu'un seul matin.

les autres jours, on préférera acheter des gourmandises chez "Grimaldi" (LE pâtissier qu'on a adoré à Corte. on y est allés TOUS LES JOURS, voire PLUSIEURS FOIS PAR JOUR. pour la tarte aux herbes excellente, pour leur flanc-le-meilleur-que-j'ai-mangé-de-ma-vie, et pour leurs viennoiseries tiptop)

Un soir, on pousse même le vice et on décide de se faire un dîner exclusivement sucré et de le déguster dans notre chambre cosy...au menu : mousse à la châtaigne, falculella (sorte de fiadone, au brocciu, mais cuit sur une feuille de châtaigner) et une "allumette" aux pommes.

dé-li-cieux

***

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 je suis le fil des hirondelles

et la cime des graminées

plume de geai

d'un bond

je relie le bleu à l'herbe sèche

bottes secrètes

comme des points de suspension

 pierre ocre  de Dordogne

de rencontres en gourmandises

je goutte à la pluie fine

d'une note envolée

je m'enroule à leurs volutes

de bois chaud et de miel doré

et en un craquement de noix

je retombe sur le sol

le ré

le mi bémol

clapotis de la nuit

il est l'heure de rentrer

***

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une meule de foin...

bon week-end, les gens !

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pour finir, je te propose une dernière rando dans le barranco de Guayadeque, village troglodyte.

sur notre chemin, plein plein de coquelicots et une jolie perdrix (exactement comme celle que j'avais dessinée avant de partir ! mais sans les bottines.)

un pique-nique sur les hauteurs

et à l'arrivée, un village qui fait la sieste...

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voilà, l'escapade canarienne par procuration, c'est fini...j'espère que ça t'a plu.

 hasta luego, les gens !

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la voilà, la MEILLEURE RANDO des vacances !

direction le village de Tasartico. on hésite un peu avant de se garer, puis ouf, on trouve enfin le panneau qui décrit le parcours (que j'avais repéré sur un forum)

comme à chaque fois aux Canaries, ça grimpe, et ça descend, et ça regrimpe, et ça redescend, et tu te dis qu'au prochain virage, l'océan va enfin apparaître dans ce grand V de roche, mais non...! c'est looooong. mais c'est beau.

les végétaux évoluent le long du parcours, on ne s'ennuie pas.

et puis, enfin, ça y est, l'océan est là !

et puis, la plage !!!

on avait tout prévu, pique-nique et maillots et c'était bien !! on a pu manger nos sandwichs le cucu dans le sable et se baigner dans une eau extra-limpide avant de repartir à l'assaut du "barranco". (qui nous a d'ailleurs rappelé celui de Masca, qu'on avait beaucoup aimé à Ténérife, mais avec ici, un retour plus long, plus corsé...)

car oui, ce fut un peu dur (cette plage se mérite), il faisait vraiment chaud, on aurait dû prévoir davantage d'eau, mais ça reste quand même notre journée préférée du voyage.

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aaaah il manquait de photos de sauts, ce voyage, tu trouves pas ?

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donc, nous voilà au sud de l'île, avec tous les touristes qui viennent se griller la couenne au milieu des dunes.

en vrai, si tu trouves un coin sans gros tout-nus-et-tout-bronzés (j'aime citer Carlos), ben, c'est plutôt beau. (big bisou)

donc, ici, notre hôtel ultra moderne, ultra confortable, mais sans grand charme offre une vue panoramique sur Maspalomas depuis son toit-terrasse.

ensuite, dans la ville, je t'avertis, rien à voir. que du laid.

mais comme on a la voiture, on peut s'échapper la journée pour aller faire la MEILLEURE RANDO DES VACANCES, ouéééé (teasing) et aussi pour aller visiter Puerto Mogan, certes, très touristique aussi, et un peu trop carte postale à mon goût, mais bon, des pluies de bougainvilliers, des bateaux bien rangés, des palmiers et des cactus sur le toit,

ça ne se refuse pas.

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Allez, j't'emmène, on rechausse les moches-shoes, on prend la voiture, et direction Tejeda. La route est bien bien sinueuse, on klaxonne dans les virages en regardant le ravin, puis on se gare (un peu comme tous les touristes du coin) à La Goleta.

De là, on voit le Roque Nublo, le gros rocher emblématique de Gran Canaria.  On part (un peu comme tous les touristes du coin) pour la balade de 3kms entre buissons fleuris et euphorbes. ça grimpe, mais c'est court, donc, on prolonge la rando en allant vers la Culata, et au milieu des pins, il n'y a plus personne, à part un mouton mignon.

Il y a des fleurs et des cactus partout, et des portes dans la montagne...

bref, un ptit monde comme je les aime...

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la suite du voyage... lundi !

On loue une voiture, et on part direction nord ouest, à Agaete.

On fait le tour du jardin botanique (un peu en friche, donc décevant, mais y'avait un chat tout blanc qui prenait le soleil, alors ça va)

On continue en arpentant les jolies ruelles bien escarpées de la ville.

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à San Pedro, non loin d'Agaete, on chausse nos moches shoes et on choisit une rando bien physique qui part vers Tamadaba. gros dénivelé. ça grimpe, le soleil tape,

on démarre au milieu des cactus, et petit à petit la végétation change

ça devient de plus en plus beau avec les graminées qui adoucissent le relief

on a vraiment aimé ces paysages.

on s'arrête sur un haut plateau pour pique-niquer et profiter de la vue.

oui, bon, ok, tu peux nous "houhouter", car je t'avoue qu'on ne fera pas la vraie grande boucle de 20 bornes, une fois le sandwich mou avalé et la sueur épongée, on se contentera de redescendre par là où on était arrivés.

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Tiens, jte mets une carte avec des étiquettes sur tous les endroits dont je vais parler :

On reprend la voiture pour faire le graaaaaaand tour de l'île (les routes du centre de l'île sont hyper tortueuses, c'est plus court et plus sûr de reprendre l'autoroute) et arriver à Fataga, minuscule village au centre/sud de l'île.

On a réservé une chambre à l'hotel rural "el molino de agua". c'est joli. il y a juste une dizaine de maisonnettes typiques-rustiques installées dans un immense parc fleuri et arboré. et une grande piscine. un peu trop fraîche pour se baigner plus que les pieds. pas un touriste. la patronne a déserté dès 18h. ne restent que nous, un chat noir, un âne qu'on entend braire au loin et les montagnes tout autour.

comme une impression de dormir dans un village du bout du monde.

le soir, on dine dans l'unique resto-bar du village, où les locaux sont venus regarder le foot à la télé. c'est rigolo. ici, pas de déco stylée, pas de serveuse tatouée, juste une bonne table en mélaminé qui colle aux coudes et des grosses tranches de tortilla balancées dans l'assiette. ici, on fait pas dans la dentelle, mais on te reçoit avec le sourire et de gentilles explications. moi je prends du poisson grillé avec des papas arrugadas (plat typique de patates + mojo, la sauce piquante) et crois-moi ou pas, ben, je me suis régalée. (ya qu'au dessert que ça s'est corsé. un gâteau-tarte improbable dont je ne préfère pas parler.)

le matin, on petit-déjeune sur l'immense terrasse de notre hôtel toujours désert, avec pour seule compagnie... un perroquet !

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la suite du périple, vendredi prochain !

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En ce vendredi, je t'offre de l'évasion par procuration (et une rime en "ion") en dégainant le récit des premiers jours de vacances à Las Palmas de Gran Canaria.

(cherche sur la carte, j'ai la flemme de rajouter une flèche)

Las Palmas, c'est la capitale de l'île, accessible en 25 minutes de bus depuis l'aéroport.

On loge dans une ruelle pavée du vieux quartier, dans une SUBLIME maison bleue. et ce, pour pas un rond (vive les auberges de jeunesse trendy). si tu veux tout savoir et booker une chambre toi aussi, c'est la Downtown House.

...pousser la lourde porte d'entrée, et ne pas en croire nos yeux lorsqu'on monte ces escaliers

des volets intérieurs dans notre chambre, un balcon tout en rondeur,

et sous nos pieds des carreaux-ciment aux motifs différents dans chaque pièce...

rah, c'est BEAU !

oui, bon, tu l'auras compris, j'ai adoré cette maison.

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dans le quartier Vegueta, on marche le nez en l'air pour admirer les façades colorées et les mille et un détails des fenêtres et balcons ouvragés

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on visite la casa de Cólon (aka Christophe Colomb),

les maquettes de bateaux, les vieilles cartes, ça ne m'intéresse pas, moi, j'ai surtout aimé le patio et l'extérieur de la maison avec les murs jaunes "crantés".

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et puis surtout, à Vegueta, on mange dans de BONS et beaux restos.

d'abord, chez "200gramos" (ambiance burgers arty/mobilier récup indus/tattoo vintage, bref, un repère bobo.)

puis chez Zoé (un veggie-bio, ambiance j'aime la power-food, le quinoa, et le seitan)

et enfin chez Allende (un chouette resto, ambiance, j'aime quand c'est gras, quand ça a du goût, et quand ça baigne dans la bonne huile d'olive. rah, cette salade avec du porc mariné et des tranches de prunes rôties, c'était juste mmmmmm...)

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voilà, c'est tout pour Las Palmas,

la suite du voyage, la semaine prochaine !

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j'aime toujours faire la touriste dans ma ville...

ce jour-là, au jardin japonais, le pont rouge répondait aux baies,

les énormes carpes dormaient

 les enfants jouaient perchés sur des rochers.

les épines effleuraient le sol

et les bourgeons caressaient le ciel...

 ---

pour notre deuxième journée d'excursion, nous partons faire du snorkeling aux abords de 4 petites îles.

Ce jour-là, le ciel est bleu, on peut donc profiter des vraies couleurs du lagon et des poissons.

c'est beau.

 on est un déçus par Koh Mook et son emerald cave...

il y a trop de monde, les gens font trop de bruit dans le tunnel de roche, le lieu perd de sa magie, c'est dommage.

vers 11h30, on nous pose à Koh Kradan pour pique-niquer.

l'île est vraiment paradisiaque.

du lagon opaline à perte de vue,

la silhouette des roches karstiques au loin,

et des poissons zébrés jaune et bleu* tout autour de nous...

*(d'ailleurs, si tu connais le nom de ces jolis poissons, les gens, je suis curieuse...)

voilà, je suis au regret de te dire que le paradis, les vacances par procuration,

c'est fini...

je te laisse avec ces deux photos prises à l'hotel de Koh Lanta,

superbe accord de l'orque en plastique et des fleurs de lotus...

à méditer.

Nouvelle journée de scooter, (mais on ne reprend pas le Scoopy ! cette fois-ci, on ajoute 50 bahts et on a un scooter plus puissant)

On roule jusqu'au nord de l'île, vers le marché de Saladan. On n'y trouve rien de dingue, du coup, après avoir booké une nouvelle excursion pour le lendemain, on décide de repartir à Ao Nui Beach pour y passer l'après midi à lézarder, se baigner, dormir à l'ombre et remanger une salade papaye verte sur la plage.

et pendant une petite heure, je range les coquillages.

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bref, une vraie journée de vacances, bien bien remplie.

On a rendez-vous à 9h sur la plage, devant notre hotel, avec l'équipe des "Pirate Kings" (à ne pas confondre avec les Gypsie Kings...)(mm, ok, je sors)

Leur speedboat est flambant neuf, ils sont sympa, mais ça sent fort fort fort l'essence pendant les 45minutes (assourdissantes) de trajet. c'est un peu rude pour l'estomac.

Heureusement, 2 arrêts snorkeling sont prévus.

On saute du bateau, on enfile masque et tuba, et là, malgré la météo pas terrible (le ciel est tout gris), les poissons d'aquarium sont au rendez-vous...de beaux coraux, des anémones, des bénitiers, bref, ça grouille de choses à observer pendant à peu près 40mn à chaque fois.

On voit une murène, des poissons clown, ange, perroquet...

Vers 11h45, on nous dépose sur Koh Rok pour manger sur la plage.

J'ai trouvé que c'était le meilleur des pique-niques...une copieuse assiette de poulet massala sur les genoux, le cucu dans le sable et le regard vers l'horizon,... c'était vraiment bien.

On a quartier libre pendant 1h30, le temps de faire des photos de sauts et de trouver des coins déserts. car oui, je ne vais pas te mentir : Koh Rok est très belle, plage blanc de carte postale et eau transparente qui fait couiner tes orteils, mais entre midi et 14h, elle est blindée de touristes...Tous les organisateurs d'excursions (dont les Pirate Kings) viennent ici pour accoster et pique-niquer. si t'as des envies de Robinson Crusoé, tu repasseras... mais bon, j'ai pu remarquer un comportement étrange : les touristes ont tendance à rester groupés là où on les dépose. la promiscuité n'a pas l'air de les gêner, ils font leurs photos avec toute la troupe de suédois/danois/allemands en arrière plan, ils font du snorkeling les uns contre les autres, s'en séloigner du bateau qui les a déposés...

Nous on a à peine marché 10 minutes pour se retrouver seuls au monde. là :

pas mal, non ?

oui, bon, ok, je critique le style de l'hôtel, mais j'avoue que prendre son ptit déj, là, tous les matins, les orteils enfouis dans le sable, et le nez au vent,

c'est franchement pas dégueu...

Après avoir fait un mini tour des abords de l'hotel, on se dit que louer un scooter est indispensable : marcher le long des routes défoncées n'est pas envisageable. Et ici, les sentiers de rando, visiblement, c'est pas prévu au menu.

On loue donc un "Scoopy" (super-girly-kikou-kiss-lol avec ses graffitis fuchsia et jaune fluo) et deux casques qui ont bien vécu.

On essaie de prendre de l'essence à la pompe-discothèque-douityourself (oui, quand tu insères les pièces, ça te balance de la musique super fort qui fait remuer du popotin, par contre, pour l'essence, tu repasseras. Nous, on a eu 3 gouttes et paf tout s'est arrêté, plus de musique plus rien, merci au revoir m'ssieurs dames.)

On a dû trouver une autre pompe avec une gentille madame pour nous servir, sans musique, sans danse du popotin, mais avec le sourire et de l'essence qui coule.

ouf.

bon, de toutes façons, sur l'île, ya des vendeurs d'essence (des bouteilles d'1 litre posées sur des petites étagères) à peu près tous les kilomètres, tu risques pas de tomber en rade.

On roule vers le sud en longeant la côte et après avoir passé pas mal de jolis coins, on arrive à Ao Nui Beach.  et là, c'est le coup de coeur...

Un petit sentier qui descend, un seul petit restaurant installé sur la plage, une salade de papaye verte très très pimentée,

du sable blanc, des rochers noirs, du ciel bleu, un catamaran au loin, et nous...

juste nous.

c'est paradisiaque, hein ?

bon, ok, en repartant, on croise des ptits singes un peu véner

qu'on prendra soin d'éviter par la suite. (ils sont petits, mais très agressifs, mieux vaut pas les titiller avec 2 fois en sortant ton appareil photo, quoi.)

On poursuit notre route jusqu'à la pointe sud de l'île, en s'arrêtant sur quelques plages, pour profiter du point de vue, ou caresser les papillons.

(oui, oui, ici, je te jure qu'on arrive à toucher les papillons.)

 Le Scoopy rame un peu, surtout en côte, mais malgré les nids de poule et les secousses, le trajet se passe sans embûche.

Le soir, on décide d'aller visiter la vieille ville, Lanta Old Town. Pour ça, il faut prendre la route qui traverse l'île d'ouest en est.

On loupe un peu le "centre-ville" (tellement il est énooooorme) et on se retrouve assez rapidement au bout de l'île côté est (après avoir fait le bout de l'île côté ouest le matin !)

Lanta Old Town, c'est tout petit, mais c'est charmant.

Dans une petite agence, on booke une excursion en bâteau pour le lendemain.

On choisit notre resto en fonction de sa déco (mais décidément, faudrait que j'arrête avec ce critère : ok, la déco était charmante, mais ce fut le pad thaï le moins bon du séjour)

retour à l'hôtel, en Scoopy, dans la nuit noire (il est facilement 20h30 !)...l'aventure, quoi.

je réalise que j'avais oublié de te montrer ça !

en fait, on n'était pas du tout partis pour voir un match de boxe, mais un jour en se baladant dans les rues de Bangkok, on a cru qu'on s'était perdus, qu'on débouchait sur un cul-de-sac et qu'il fallait faire demi tour, mais en fait, non, il fallait juste traverser la salle d'entrainement de boxe et hop, ça débouchait sur la bonne rue !

dingue.