là où je suis

il me fallait un bonnet

le plus grand des bonnets...

 happy wednesday !

la petite fille sage

avait enfilé son jupon de nuage

les yeux fermés,

elle rêvait de l'arc-en-ciel

 ...

elle avait mis sa robe bocal

celle avec vue sur l'océan

et la barrière de corail

les fleurs lui soufflaient des histoires,

des chansons d'étamines

et des mélodies tamisées

*

*

*

 peau contre pavot

elle laissait s'immiscer la nature

dans les moindres surpiqûres

---

---

---

ça palpitait sous son corsage

du rouge en battements

un trop plein de sentiments

débordement.

***

pour la petite histoire,

je suis allée voir une belle expo d'Emilie Faif à l'espace écureuil pendant les vacances de Noël (Bliss Cocotte en parle super bien, clique pour voir ses photos.), et c'était tellement beau, tellement poétique, que ça m'a inspiré de nouvelles poupées...je te les montre toutes cette semaine...

sans fève ni pépin !

*ceci est un bonus-galette...parce qu'il parait que c'est aujourd'hui...

et puis, c'est l'heure du goûter, aussi...

en plein été

ça devrait être interdit

parce qu'aujourd'hui, c'était sa journée...

et là haut, sur sa tête, on ne compte pas les bougies

c'est juste pour faire joli.

croquait des nuages à tous les repas

ça pleuvait dans son estomac.

arrivait toujours les bras chargés

le pas assuré

et le coeur léger.

col claudine et mains croisées

zéro rature

boint point assuré

(pendant ma semaine de vacances, je te laisse avec une ribambelle de poupées aquarellées.

aujourd'hui, la studieuse... demain,...)

mettre    ma    tête    au    vert

laisser les cerises s'accrocher, mûrir, puis tomber

dans ce doux bazar frais

laisser    les    branches    s'emmêler

pff, ya un souci avec canalblog, il déforme tous mes gifs...pourquoi celui là part étrangement à la coupe ?... on ne le saura jamais, et ça m'éneeeeeerve.

bon, sinon, ça swingue pour toi, les gens ?

ici, ça sent déjà l'automne

sur la place, les platanes se déshabillent

et sur la terrasse, les bambous laissent trainer leurs feuilles...

gribouillis du soir...

espoir.

timidement, elle étrennait son nouveau maillot

pointes des pieds sur sable chaud

et lunettes fumées pour oublier les badauds

parfois,

je m'endormais sur un coussin de feuilles

électriques

pour que mes rêves pétaradent

façon ballet hypnotique

pyrotechnique

finir la semaine comme je l'ai commencée

aspirée

les yeux tournés vers le bleu

v a p o r e u x

je rêve de soleil qui brûle et me cuise à petit feu,

je veux roussir, m'embraser,

me cramer les coudes sur un banc de sable surchauffé.