Réjouissez-vous, les gens.
La loutre est guérie.

Boudoum Baaâ
(si tu as reconnu le générique de Culture Pub, bravo, tu es un téléphage confirmé.)

Grace au riz-qui-colle-pas de Tonton Ben, mon estomac va mieux.



Merci Tonton Ben.

Allez, même malade, je continue de bosser. C'est beau.
Je vous avais montré les crayonnés il y a quelques temps,
voici un avant-goût des illustrations en version définitive.

Tout ça pour vous dire que je risque de délaisser un peu le blog pour cause de petite gastro.
Et oui, ça casse le mythe.
(j'vous ai pas dessiné la bassine au pied du lit, histoire de préserver encore un peu de magie...)

En exclu, voici un petit bout de la double page centrale.

Un paysage d'afrique du sud dans lequel les petits pourront jouer avec les suricates, en les positionnant comme ils veulent!

Tadaaaam!

Le concept du magazine, c'est de donner des bouts de trucs à découper. Ensuite, les petites mains assemblent, au gré de leur imagination.

Quelle crinière pour mon lion? Plutôt à fleurs ou rapiécée?
hmm... j'hésite...

Coiffeur pour lion, quel beau métier...

Dans la série, "la loutre regarde la télé pour vous", ça fait un moment que je veux faire passer une spéciale dédicace à "Mandarine and Cow", le dimanche matin sur France 3, le dessin animé créé par mister Jacques Azam, dont je suis irrémédiablement fan.
C'est beau, ça rime.

*dessin de Jacques Azam extrait de "Mandarine and Cow", avec petit rajout de loutre bidouillé par moi.

J'aimais "cultiver la fleur qui pue", j'adorais "faxer une andouillette", je kiffais "zinzin des bois", et j'idôlatre la famille Mandarine.
Bref, Jacques Azam me fait rire, il a le don de créer des personnages qui ont une dégaine reconnaissable entre 1000, et puis, concernant l'adaptation animée de Chico Mandarine, on est pas déçu. L'animation reste super fidèle à son trait, et le doublage, aaaaaaaaaaaah, le doublage... il est tout bonnement par-fait!
Je rêverais de connaitre celui qui double la belle Meuh.

une voix de velours.........

Si vous voulez en savoir et surtout en voir plus, il faut aller chez les zinzins de loutres.info qui ont eu la bonne idée de me demander (gentiment) de bien vouloir honorer leur site de mon auguste présence. J'ai été flattée, alors j'ai accepté.

Modestie, quand tu nous tiens...

Pour les crocos,c'est pareil, je les donne en kit:
   

Mais comme chuis sympa, je vous montre à quoi ils ressembleraient une fois montés.

Certaines mauvaises langues disent qu'à force de passer mes journées les fesses vissées à mon tabouret, à jouer du pistocolle, du cutter et des ciseaux, je vais finir grosse et sans doigt.

Mouais.
Foutaises, balivernes.

Certes, je n'ai plus d'empreinte digitale sur les index, mais tous mes doigts sont encore là.

Bon, je commence enfin à en voir le bout.
Et comme chuis super contente de mon illus pour l'édito, ben, je vous en donne un ptit bout en guise de teaser!

Allez, en ce jour merveilleux où pleuvent les pétales de rose et crissent les cartes bleues, voici un peu de kitscherie à deux balles...

*Merci à Philippe Jalbert de m'avoir laissé utiliser son magnifiiiique décor de boule à neige.
(Merci surtout de m'avoir laissé saloper son beau travail vectoriel avec ma sale gomme et mon gros pinceau sur Photoshop. Vous pouvez voir son boulot tout propre-avant le carnage de la loutre-en cliquant là.)

Et enfin, merci à Poire-Boy, my lovable castor des cimes, mon blaireau canadien, pour être mon intarissable source d'inspiration.

Il a su être là dans les moments difficiles...

(et Bonne Saint-Loutre à tous les zamoureux. et à ceux qui aimeraient l'être.)

Je ne vous ai pas dit, mais "Sweeney Todd", c'est une comédie musicale, alors, entre deux massacres, on chante et on danse. Au milieu des blattes et des rats.

Mister Todd tranche les carotides avec entrain, tandis que la délicieuse Mrs Lovett, telle une Mary Poppins qu'on aurait un p'tit peu malmené et roulé dans la suie, prépare du hachis d'humain pour farcir ses meat-pies.

C'est macabre, c'est drôle et joliment sombre comme j'aime.

Tout commence (et tout finit) dans la grisaille crasseuse des ruelles de London, illuminée par quelques giclées de faux sang bien rouge.
du beau vermillon façon glycéro.
Ne vous y trompez pas, "Sweeney Todd", ce n'est pas gore, c'est pictural.
Tim Burton est un artiste, les gorges sont coupées proprement, un peu comme Fontana entaillait ses toiles. Et le sang coule sur le parquet à la manière d'un dripping de Pollock.

Bref, c'est beau.

ça y est, il est vente chez votre marchand de journaux!

Je me suis surprise à faire des projets pour nous 2...

Mais finalement, je préfère qu'on garde une relation purement professionnelle.

On a vécu des trucs intenses...

NB: Toute ressemblance avec des personnalités connues serait totalement fortuite.
Pas de procès, SVP.
Je n'ai pas 60 millions d'euros sur moi de toute façon...

ne pas en parler, parce que partout ailleurs, on ne parle que d'elle.

Mais comme je vais sur son blog chaque matin, et que chaque matin, ses aventures et petits déboires me font rire, ben, faut que je me rende à l'évidence, moi aussi, je suis fan de Pénélope Bagieu.

"Rester digne"
illustré par Pénélope Bagieu, extrait de son blog "Pénélope Jolicoeur"

Comme toutes les filles je me reconnais à mort dans tout ce qu'écrit et dessine Pénélope. Sauf pour le gobelet de chez Starbucks, et les cuites chez Fluide Glacial. ça non. On ne côtoie pas le même monde. et le vernis rouge sur les ongles de pied, non plus, chuis contre.
mais à tout le reste, je dis ouiii.

"Romance moderne"
illustré par Pénélope Bagieu, extrait de son blog "Pénélope Jolicoeur"

Et comme toutes les filles, surtout celles qui dessinent un peu, je suis extrêmement jalouse de Pénélope.
Je la hais un peu, tout en l'admirant beaucoup. En plus elle est jolie, regardez ça, si c'est pas malheureux.
Allez, je ravale ma jalousie et je la mets en lien, comme si que c'était ma coupine.

et je vais acheter son bouquin.

argh.
Tu m'as bien eue Pénélope.

Oui, allez, une fois n'est pas coutume, ce dimanche, j'ai tenté d'être bucolique et proche de la nature en participant à une petite rando aux portes du Lauragais.

...bon, la nature n'est pas si bien faite que ça, puisqu'il n'y avait rien à cueillir, rien à grapiller, rien à becqueter, pas même une toute pitite mûre de rien du tout ou un bolet. et pas grand chose à photographier.

Mais il y'avait quand même une énorme truie dans une cour de ferme, et ça c'est toujours drôle.
Et puis un moulin datant de 1680, histoire de faire 2-3 jolies photos rustiques et champêtres à souhaits. (j'adore de déluge de qualificatifs à la Jean-Pierre Pernaud)