... j'ai peint une langoustine.

aux

4

coins

du monde,

en haut des plus hauts sommets,

plonger en eaux profondes, et puis l'ivresse des sommets

de pics en dunes, par monts et vallées, se jouer des barrages, enjamber les fossés,

ici,             là-bas,            ne            jamais      se        poser.               des           fourmis          dans       les       pieds.

as-tu déjà remarqué à quel point un chat SAIT te faire sentir à quel point ta vie, ton bonheur, ton p'tit bien-être est vachement moins important que le sien ?

moi oui.

limite, certains matins tu sens qu'elle te méprise, que tu fais partie des meubles, du décor, et qu'elle te tolère tout juste...

d'ailleurs, ce serait bien que tu souffles un peu moins fort sur ton café, parce que, là, ça commence à l'irriter.

le vendredi, c'est permis !

enfin...

j'ai voulu tenter une recette de cookies bonne conscience, avec de la pomme râpée, presque pas de beurre, de l'avoine et tout un tas de bons trucs pour le dedans de ton corps...au final, c'était pas mauvais, mais ça ressemblait davantage à des muffins, qu'à des cookies...donc, je reste sur mon envie.

des mélodies simples, volatiles, jamais entêtantes, des notes fluides, une voie poudrée.

avec Agnès Obel, ça coule de source encore et encore.

et comme pour le premier album, je vire monomaniaque et me repasse en boucle les 11 chansons pendant des semaines...

 celle là

ou celle là

 ...

et toi, les gens, tu aimes la douceur danoise ?

La maison d'édition "la maison est en carton" a proposé à 76 illustrateurs (dont moi !) de dessiner un arbre pour créer un recueil dans l'esprit de "dans ma maison" paru en 2010. cette fois-ci, c'est l'auteur, Benoît Broyart qui a écrit les petits textes qui accompagneront nos illustrations.

Oui, mais voilà...aujourd'hui, les images sont réalisées, les textes écrits, la maquette terminée, mais l'éditeur ne peut pas l’imprimer, faute de sous...

Alors, si toi, les gens, tu veux voir comment aider ce livre à être imprimé, clique sur ce lien.

(ce n'est pas cet arbre qui figurera dans le recueil, mais un autre, que j'ai aussi réalisé à l'aquarelle)

 voilà, c'est tout...

 *

bouquets cuvées d'automne

ça réchauffe...

Même si elle te ratisse le cuissot à travers ton pyjou trop fin, même si elle a le bon goût de te tourner le dos, et donc, de te mettre sa partie la plus poilue en travers de la face, même si elle décide toujours de venir te faire un câlin pile au moment où le Mentalist va pointer du doigt le coupable, ou pile au moment où le topechef va retourner son omelette aux morilles, ben, tu prends sur toi. tu ne mouftes pas.

parce que le câlin. c'est sacré.

et rare.

elle ronronne.

elle te fait croire qu'elle t'aime.

tu souris bêtement,

tu montes le son,

en te disant que, bah, tu pourras toujours regarder le replay...

ouais, j'ai osé l'expression vintage totalement obsolète depuis avril 1978....

 mais j'assume.

et jte souhaite même un bon week-end qui bulle, les gens ! 

moi, je vais bosser, je serai sur le salon du livre de Boé.

 avec ma wonder Bonbon et tout un tas d'auteurs wahou !

 alors, viens nombreux !

°

                         °

                                                                                                                                                                        °

 °

           °

en octobre, Lulu perd une dent de devant...

et ça la met en joie.

et toi, les gens, tu fêtes quoi ?

cette séance d'hypnose t'est offerte par la Hud'

aie confiaaaaaaaaance

 c'est bon, t'es relaxé ?

 allez, retourne travailler maintenant.

moi, je découpe des gommes...

yeah !!!

elle est arrivée dans une très grande enveloppe, ma moufle "tout carton" en version XXL (toujours éditée par Didier Jeunesse, même si là, je te montre à côté, la version coréenne), et je peux te dire qu'elle claque bien !

alors, si toi aussi, tu veux voir l'ours potelé en TRÈS GROS, et analyser tous les pitidétails des zlips des bestiaux imprimés en 4 par 3 (ou presque), courzy vite acheter ton BIG BIG exemplaire chez ton libraire préféré !

Depuis qu'elle porte sa collerette, Mooli est privée de sortie.

et elle le supporte mal.

voyant que nous, on ne lui ouvre pas, Mooli s'est lancée dans une baston de regards avec la poignée de la porte du jardin...elle la fixe. intensément. pendant de looooongues minutes. 

elle doit se dire que la porte pourrait finir par se lasser, baisser les yeux, et déclarer forfait en s'ouvrant toute seule.

sauf que pour l'instant, elle tient bon.

PS : nan les gens, tu ne rêves pas...

ce post pourrait tout à fait marquer le comeback tant attendu de la "loutre du lundi" et des "joies de la coloc" avec un tigre du Bengale...

alors ?

heureux ?

tu chiales ?

tu te roules par terre de bonheur ?

exprime-toi, je t'en prie.

j'ai troqué mon mimosa transgénique contre des feuilles aux couleurs chaudes, et dans le ciel, à la place des hirondelles, j'ai mis des étoiles...

j'aime bien découper des étoiles...et avoir la tête dedans

alors, j'en ai rajouté deux autres, noires, sur le mur de mon bureau.

et toi, les gens, ya quoi sur ton ciel de mur ?

 ***

 (pour les gros curieux : le tableau d'arbre sur fond bleu est une illustration de Vanessa Hié, l'ours épicurien est de Thomas Baas, la carte postale "Well Well Well" vient des éditions Gestalten, la plume est découpée-main, les 3 jolies maisons en bois, le chou et les piments sont des cadeaux !

et sur l'étagère de bureau, tu as une carte "Tazasproject" , une illustration de Marc Boutavant, un artichaut... de... argh, j'ai oublié son nom... et un piou de ma copine Chrystel Proupuech)

encore des paons, mais réalisés avec des papiers collés et des tampons cette fois-ci...

eh au fait, les gens, j't'ai pas dit, mais Didier Jeunesse (mon éditeur principal) a désormais réouvert son site tout neuf, et il a aussi un blog !

même que c'est moi qui leur ai fait la bannière, regarde :

si tu cliques dessus, ça t'y amène direct.

... demain beau temps ?

(photos même pas retouchées...le ciel était vraiment d'un rose incendiaire...c'est beau, hein ?)

certains soirs il pleuvait des diamants

acerbes et tranchants

météores rouge sang

aux abords de l'automne

je cherchais un abri

une amarre où m'ancrer

en sursis