Le 4 avril, on décide de chausser nos moches shoes de rando pour aller jusqu'à la plage de Punta Papagayo. Une plage du Sud, la plus belle à ce qu'il parait.
On sait qu'on mettra plus de 2h pour y arriver, alors, on se motive.
On longe l'océan jusqu'à Playa Blanca, et on traverse la Marina Rubicon.

On finit notre route en traversant les montagnes. On crapahute, on crapahute,...

...et on surplombe enfin les jolies criques de Papagayo.

Il est 12h15, pile la bonne heure pour cramer mais on se permet tout d'même de faire les difficiles: sur la première plage, il y a des gens, sur la seconde, il y a 3 nudistes, du coup, on choisit la 3ème plage. Elle nous plait. On est seuls. Il y a même un recoin secret, tout entouré de roches, pour se sentir encore plus seuls.

C'est beau.
Et quand on y est dans ce coin secret, ben, ça donne ça:

Mais à 15h, quand la peau commence à boursouffler façon crème brûlée, on se dit qu'il est temps de rentrer. Les moches-shoes de rando sont pleines de sable, et les pieds, pleins de coups de soleil. Les 2 ensembles ne font pas bon ménage.

Il nous tarde de retrouver la fraîcheur de l'hôtel et l'onctuosité de la Biafine.

Vers 12h30 on arrive enfin à la plage du nord, la Caleta del Mojon Blanco, avec son sable blanc et ses rochers de lave bien noirs.

On est seuls au monde.

Le ciel est un peu plombé, mais l'eau est turquoise,...et mes orteils sont ravis.

On s'arrête à Teguise. Et ça nous plait drôlement.

Il y a plein de détails à photographier, de jolies rues avec des artisans, de belles portes, des dragos (arbre "dragon" dont les troncs dodus sont sensés contenir de la sangre de drago), et encore et toujours des cactus.

Il y a aussi un très beau centre d'art.

Et dans le jardin d'un "lanzaroté" visiblement bien allumé, un véritable musée d'art brut rempli d'œuvres récup' plus baroques les unes que les autres...Tout était bien barricadé. juste visible de l'extérieur. Le maître des lieux (que j'ai pas osé photographier) trônait là au milieu de sa décharge-arty, assis sur sa chaise de jardin, son poste de radio sur les genoux, à observer les réactions des touristes.

(et regardez les détails, parce que croyez-moi, y'a du matos pour les psy.)

Le 3 avril, on prend la route de La Geria, la route des vignobles, pour se rendre tout au Nord.

Le sol est noir brillant, et les feuilles sont bien vertes.
Chaque plan de vigne est protégé par un petit mur en pierres de lave qui les uns à côté des autres créent des motifs "fer à cheval" sur le flan des volcans.

Plus de pitié pour les jaloux restés sous les giboulées, je m'adresse à présent aux curieux qui veulent connaitre les moindres détails de mon périple "lanzarotois"....
euh?..."lanzarotien?"... "lanzaroté?" (çui-là il sonne bien. jle garde)

Le 2 avril, départ pour l'aéroport de Barcelone.
Il est 6h du mat, on regarde le jour se lever sur les Pyrénées. Et je continue un peu ma nuit en bavant sur la ceinture de sécurité.

On arrive à temps, on décolle à l'heure, et on atterrit sans souci à Arrecife, à 15h30 comme prévu. Notre sac est lui aussi bien arrivé. En un seul morceau. La voiture qu'on a louée pour la semaine nous attend, elle roule, et le GPS nous amène jusqu'à l'hôtel sans passer par Limoges, bref, tout fonctionne. Je me demande à quel moment va tomber la tuile...?
Est-ce que le "Rubicon Palace", malgré son nom pompeux et ses 4 étoiles sera tout pourri, avec WC à la turque sur le parking et douches communes dans le couloir?

Ben non, même pas. Il est beau cet hôtel, avec tout plein de bois, de cactus et de baies vitrées partout. Est-ce que notre chambre aura vue sur la station d'épuration?

Loupé.
On a vue sur l'océan, avec en fond, en cadeau-bonux, la silhouette de l'île de Fuerteventura.

 
Même les piscines sont jolies. Avec cascade intégrée et la montaña roja en guise d'arrière plan.

   
La nuit tombe sur l'hôtel...
   
...Et nous, on s'endort en rêvant à nos randos du lendemain.

Allez, les jaloux, réjouissez-vous, c'est mon last day of holidays today.   

Et dîtes-vous, que si ça se trouve ç'aura été trop court, ou que si ça se trouve, on n'aura pas vu le tiers du quart de tout ce que j'ai évoqué les jours passés, ou pire, que si ça se trouve, j'aurai pas assez bronzé pour vous faire tous râler et baver d'envie à mon retour.

Lanzarote, terre de volcans et de cactus.

Si ça se trouve, je visite le jardin de cactus aujourd'hui, mais pour les jaloux, dîtes-vous que si ça se trouve, ça pique et qu'on est mieux chez soi.

Il se peut que je sois en train de me baigner là.

      
Mais pour les jaloux, dîtes-vous que si ça se trouve, l'eau fait 12°, ou que si ça se trouve, y'a des oursins, des méduses, des algues ou des requins, ou pire, que si ça se trouve, la nénette qui patauge à côté porte le même bikini que moi...en taille 36.

Lanzarote, île volcanique.

Logiquement, chuis en train de voir ça:    

Mais pour les jaloux, dîtes-vous que si ça se trouve, aujourd'hui, les volcans sont fermés pour cause de travaux, ou que si ça se trouve, on s'est perdu et qu'on est arrivé à Limoges, ou pire, que si ça se trouve, jme suis ruiné un orteil sur un caillou parce que j'aurai voulu tenter la balade avec mes joulies tongs plutôt que d'enfiler mes moches-shoes-de-rando.

ça, logiquement, c'est notre hôtel.
Mais pour les jaloux, dîtes-vous que si ça se trouve, il pleut, que si ça se trouve, cette photo a été méchamment bidouillée sur Photoshop, ou pire, que si ça se trouve, ma valise remplie de bikinis est partie en direction des Galapagos et que je vais passer mon séjour à bronzer en jean.

J'allais pas vous laisser comme ça, les gens...

voilà où chuis!

Oui, allez, une fois n'est pas coutume, ce dimanche, j'ai tenté d'être bucolique et proche de la nature en participant à une petite rando aux portes du Lauragais.

...bon, la nature n'est pas si bien faite que ça, puisqu'il n'y avait rien à cueillir, rien à grapiller, rien à becqueter, pas même une toute pitite mûre de rien du tout ou un bolet. et pas grand chose à photographier.

Mais il y'avait quand même une énorme truie dans une cour de ferme, et ça c'est toujours drôle.
Et puis un moulin datant de 1680, histoire de faire 2-3 jolies photos rustiques et champêtres à souhaits. (j'adore de déluge de qualificatifs à la Jean-Pierre Pernaud)