pique-niquer sur les marches de la place Saint-Pierre, face au dôme de La Grave...

déguster un bon repas* préparé par "Silex & fourchette"

peu de monde, beaucoup de soleil...

le bonheur, quoi.

//

*super bol "patates douces & poulet coco" + cookie banane choco/sans gluten

eh ben, c'était très très bon.

...mon ours a aussi le syndrome de la page blanche...

mince alors.

J'ai le plaisir de t'annoncer que j'ai illustré une série de 12 cartes à graines pour les éditions de mai !

Elles sont imprimées sur du papier ensemencé,

 mais comme ce sont des cartes à volet, tu peux garder l'illustration pour l'accrocher sur ton mur

ET uniquement planter le verso pour obtenir des fleurs des champs.

bref, c'est un double-cadeau pour DEUX FOIS PLUS de plaisir d'offrir et de joie de recevoir.

Ma fidèle assistante poilue est fière de te présenter toute la collection

(Mooli, mannequin-patte depuis 11 ans)

et voilà !

j'espère que tu pourras croiser le joli présentoir dans ta librairie ou boutique préférée rapidement

d'ici là,

pour tout renseignement sur les points de vente près de chez toi,

ou pour toute commande perso,

merci d'envoyer un mail à

contact@editionsdemai.fr

petit à petit

reprendre ses marques

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gratter un coin de terre :

on n'a pas trouvé meilleure façon de renouer avec le dehors, pas vrai ?

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genre,

au bord de l'eau ?

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Je crois bien que mon ours a le syndrome de la cabane

posés là

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(titre à chanter plus ou moins sur l'air de Michel Fugain)

donc, cette fois-ci, l'idée était de s'inspirer du magnifique oiseau de Eames :

oui, il est beau, mais *ouch* (si t'as cliqué, tu sais)... il est chéro.

donc, dans ce cas, mon option, c'est...mmm...?...et si je le faisais moi-même !?

bon, ok, mon oiseau ne va pas VRAIMENT ressembler à celui là, hein...

mais c'est moi qui l'aurai fait, donc, fierté, et puis, fallait bien s'occuper pendant le confifi.

ici, c'est surtout l'idée qu'il puisse tenir en appui sur ses 2 pattes et la queue que je trouvais super intéressante et que j'ai voulu copier.

pas vraiment sa silhouette.

(de toute façon, je peux pas faire des courbes et des arrondis comme ça, avec mon ciment)

j'ai donc fabriqué le moule en carton récup. comme d'hab.

j'ai piqué 2 brochettes un peu au pif dans le carton, en me disant que j'aviserai une fois le ciment sec...

ensuite, petite touche perso :

j'ai collé de la mousse pour dessiner son oeil et son aile en creux

et j'ai piqué un morceau de fil de fer gainé à travers son bec pour créer un petit vide dans lequel on pourra glisser un machin tout sec et s'exclamer

"oh ça sert à rien mais c'est beau"

je précise : "fil de fer gainé de plastique" (genre, fil électrique), parce que je suis pas sûre que l'on puisse retirer un morceau de fil de fer nu une fois le ciment pris...?...

là, j'ai testé et je sais que ça fonctionne.

ensuite, bon, ben, classique, tu mets tes gants, tu prépares ton ciment gris,

tu remplis ton moule,

tu trépignes pendant 12h,

tu démoules,

tu glapis,

tu ponces,...

et enfin, tu vernis le béton (du vernis mat)

et tu enlèves les brochettes pour les remplacer par du gros fil de fer gainé de plastique noir.

ça te permet (en le tordant légèrement) de trouver le bon angle pour bien stabiliser la bête.

et voilàààààà

normalement, à ce stade, tu es en train de faire une danse de la joie dans ton salon.

*enjoy*

PS flagorneur :

"Hey, l'oiseau de Eames,

tu peux le faire ça ?"

ben non.

huhu.

voilà.

on se pose des questions

et toi ?

dehors,

dedans,

on ne sait plus trop...

comme figée

fossilisée

//

devine ce que je fais ?

NAAAAAAN

évidemment,

comme à peu près 90% de la population,

j'ai cherché un tuto pour me coudre un masque de déconfinement.

(si tu cliques, tu verras le tuto que j'ai suivi, il est très bien expliqué pour les quiches de la couture comme moi)

sauf que moi, mon masque, je l'ai cousu à la main.

parce que j'ai beaucoup de temps.

parce que j'aime les défis.

parce que les coutures pas droites, ça donne du cachet

et surtout,

parce que c'est plus rigolo de se coudre un peu les doigts dedans

(réalisé sans trucage)

donc voilà mon zlip facial porté.

la joie se lit dans mon regard, non ?

mon zlip facial est...

je suis pas sûre d'assumer le côté Justin Bridou...

on verra.

bref, je me suis cousu un masque.

reste juste à trouver la motivation de sortir maintenant.

///

encore un peu difficile à réaliser...

à défaut de pouvoir le cueillir...

je l'avais gravé !

j'en avais imprimé plusieurs,

pour pouvoir l'offrir...

plus tard...

et en le postant aujourd'hui, j'espère qu'il nous portera chance pour cet étrange déconfinement

///

l'oreille collée au mur,

rêver de prairies,

d'air des cimes

et de sentiers

...

bientôt ?...

encore une expérimentation,...

cette fois-ci, j'ai découpé une plaque de mousse

j'ai collé mon "dessin en mousse" sur une chute de bois,

je l'ai encré,

et ça m'a fait un tampon !

on continue dans les expérimentations et les "premières fois".

sauf que là, j'ai vraiment aimé et chuis pas prête de m'arrêter !!

le tetra pak, c'est très facile à trouver (puisque c'est l'emballage des packs de lait que tu recycles habituellement)

et très facile à graver, même sans outil particulier.

par contre, si comme moi, tu n'as ni presse, ni laminoir à pâtes, je te préviens, va falloir bourriner avec ton rouleau à pâtisserie pour imprimer ta gravure !

 premier essai : une maison végétale

pour inviter la nature dans notre confinement.

il suffit de dessiner avec une grosse aiguille (moi, j'ai scotché la mienne au bout d'une baguette chinoise, c'est plus confortable)

si tu veux ôter la pellicule métal par endroit, tu utilises un cutter de précision.

ces zones où le carton brut apparaît s'encreront davantage. tu obtiendras (normalement...) des aplats.

(là, j'étais en train de graver une autre plaque, mais c'est pour te montrer les outils : ma pointe à graver customisée et le cutter de précision)

ensuite, tu encres ta plaque (j'ai essayé différentes peintures et encres, et c'est sûr que l'encre spéciale linogravure, ça marche mieux...)

il faut bien insister en passant un rouleau pour que l'encre entre dans les rainures. et ensuite, il faut essuyer la plaque, pour que l'encre ne reste QUE dans les rainures et ne pas trop trainer pour éviter que ça sèche.

normalement, on essuie avec de la tarlatane, moi, j'ai utilisé des compresses périmées et ça marche super.

tu obtiens ça :

tu humidifies le papier sur lequel tu vas imprimer.

c'est important !

tu poses ton papier humide sur un morceau de feutre, tu poses ta plaque gravée, tu recouvres avec un carton rigide, ou mieux, un morceau de plexi récupéré d'un cadre, et tu passes ton rouleau à pâtisserie lentement, en appuyant de tout ton poids.

je te donne MA façon d'imprimer qui n'est pas du tout conventionnelle, hein ?! j'ai tâtonné pour y arriver, mais si tu as un laminoir à pâtes, ça peut te servir de petite presse. plein de gens font ça, et tu trouveras des tutos partout. moi, j'en avais pas, donc, j'ai dû faire avec les moyens du bord.

bon, là, je te cache pas qu'il va y avoir des ratés : l'encre qui déborde, le papier trop mouillé ou pas assez, des zones qui semblaient encrées et qui finalement n'apparaissent pas...mais bon.

l'impression n'est pas parfaite, mais pour un premier essai, j'étais contente.

ça m'a donné envié de continuer et d'aller plus loin.

car le truc intéressant avec cette technique, c'est de jouer avec l'embossage.

pour ça, il faut évider des parties (qui resteront donc bien blanches)

et appuyer très très fort au moment de l'impression pour que le léger volume sur les contours de la forme évidée apparaisse

je ne maitrise pas encore l'encrage,

(au niveau des racines, je pige pas pourquoi l'encre a été comme "expulsée"...?)

mais le petit effet embossé apparait !

///

tester des activités nouvelles, il parait que c'est bon pour le moral du confiné.

du coup, j'ai sorti le kit de linogravure que j'avais acheté y'a des années...et bon ben, c'est pas évident.

pas sûre de persister dans cette technique qui demande un brin de logique dont je ne suis pas pourvue...

et un peu trop d'effort de reflexion !!

(il faut penser son dessin en creux et volumes, et ça demande un effort, oui !..)

///

c'est le nombre de jours entre le 17 mars et le 11 mai.

découper 54 maisons, ça occupe, et voir qu'elles tiennent dans un format A5, ça aide à relativiser.

54,

c'est pas tant que ça finalement.