My glue-gun love story...épilogue
Certaines mauvaises langues disent qu'à force de passer mes journées les fesses vissées à mon tabouret, à jouer du pistocolle, du cutter et des ciseaux, je vais finir grosse et sans doigt.
Mouais.
Foutaises, balivernes.
Certes, je n'ai plus d'empreinte digitale sur les index, mais tous mes doigts sont encore là.
Hors Série "Petites Mains"...toujours et encore
Kitscherie de saison
Allez, en ce jour merveilleux où pleuvent les pétales de rose et crissent les cartes bleues, voici un peu de kitscherie à deux balles...
*Merci à Philippe Jalbert de m'avoir laissé utiliser son magnifiiiique décor de boule à neige.
(Merci surtout de m'avoir laissé saloper son beau travail vectoriel avec ma sale gomme et mon gros pinceau sur Photoshop. Vous pouvez voir son boulot tout propre-avant le carnage de la loutre-en cliquant là.)
Et enfin, merci à Poire-Boy, my lovable castor des cimes, mon blaireau canadien, pour être mon intarissable source d'inspiration.
My glue-gun love story...épisode4
La loutre de Fleet Street... la suite.
Je ne vous ai pas dit, mais "Sweeney Todd", c'est une comédie musicale, alors, entre deux massacres, on chante et on danse. Au milieu des blattes et des rats.
Mister Todd tranche les carotides avec entrain, tandis que la délicieuse Mrs Lovett, telle une Mary Poppins qu'on aurait un p'tit peu malmené et roulé dans la suie, prépare du hachis d'humain pour farcir ses meat-pies.
La Loutre de Fleet Street
Tout commence (et tout finit) dans la grisaille crasseuse des ruelles de London, illuminée par quelques giclées de faux sang bien rouge.
du beau vermillon façon glycéro.
Ne vous y trompez pas, "Sweeney Todd", ce n'est pas gore, c'est pictural.
Tim Burton est un artiste, les gorges sont coupées proprement, un peu comme Fontana entaillait ses toiles. Et le sang coule sur le parquet à la manière d'un dripping de Pollock.
Bref, c'est beau.
Le cirque funambule, pour "Toboggan"
My glue-gun love story...épisode3
My glue-gun love story...épisode2
Je voulais résister,
ne pas en parler, parce que partout ailleurs, on ne parle que d'elle.
Mais comme je vais sur son blog chaque matin, et que chaque matin, ses aventures et petits déboires me font rire, ben, faut que je me rende à l'évidence, moi aussi, je suis fan de Pénélope Bagieu.
"Rester digne"
illustré par Pénélope Bagieu, extrait de son blog "Pénélope Jolicoeur"
Comme toutes les filles je me reconnais à mort dans tout ce qu'écrit et dessine Pénélope. Sauf pour le gobelet de chez Starbucks, et les cuites chez Fluide Glacial. ça non. On ne côtoie pas le même monde. et le vernis rouge sur les ongles de pied, non plus, chuis contre.
mais à tout le reste, je dis ouiii.
"Romance moderne"
illustré par Pénélope Bagieu, extrait de son blog "Pénélope Jolicoeur"
Et comme toutes les filles, surtout celles qui dessinent un peu, je suis extrêmement jalouse de Pénélope.
Je la hais un peu, tout en l'admirant beaucoup. En plus elle est jolie, regardez ça, si c'est pas malheureux.
Allez, je ravale ma jalousie et je la mets en lien, comme si que c'était ma coupine.
et je vais acheter son bouquin.
argh.
Tu m'as bien eue Pénélope.
AAaaah que la nature est bèèèèèèèèlleuh!
Oui, allez, une fois n'est pas coutume, ce dimanche, j'ai tenté d'être bucolique et proche de la nature en participant à une petite rando aux portes du Lauragais.
...bon, la nature n'est pas si bien faite que ça, puisqu'il n'y avait rien à cueillir, rien à grapiller, rien à becqueter, pas même une toute pitite mûre de rien du tout ou un bolet. et pas grand chose à photographier.
Mais il y'avait quand même une énorme truie dans une cour de ferme, et ça c'est toujours drôle.
Et puis un moulin datant de 1680, histoire de faire 2-3 jolies photos rustiques et champêtres à souhaits. (j'adore de déluge de qualificatifs à la Jean-Pierre Pernaud)
My glue-gun love story...épisode1
My glue-gun love story
Je l'ai évoqué une fois, mais je ne lui ai encore jamais consacré un vrai article illustré, alors qu'il le mérite.
Aujourd'hui, jme lance, je vous parle de l'amour de ma vie:
mon pistolet à colle.
Lui et moi, nous formons une équipe.
Un binôme soudé prêt à affronter tous les dangers.
Mon pistocolle, je le kiffe.
I love my glue-gun.
Et ce, malgré les petites déconvenues (doigts brûlés au 3ème degré, fuite de colle intempestive qui fixe définitivement ma paire de ciseaux préférée au plateau de ma table à dessin...) et son look super grunge (si vous zoomez, vous verrez à quel point ça devient crado un pistocolle. Par définition, tout se colle au pistocolle, les mini-bouts de feutrine, de tissu, de papier, les pelures de gomme, les fils, les cheveux et les poils de loutre...)
Muppet Show
J'avais oublié de vous en parler, mais lors de mon dernier trip to London, j'avais eu un coup de coeur pour cette campagne de pub "Cashmere Crazy" de la marque "UNIQLO". Les affiches étaient partout en ville: des pépites de bonne humeur drôles et intriguantes placardées au milieu de la grisaille.
On a finalement trouvé le magasin sur Oxford Street dans lequel étaient exposées les fameuses marionnettes réalisés en 100% cachemire (pulls, gants, etc.) par le styliste Nicolas Formichetti (+ Gary Card pour la conception des marionnettes.)
*photos de William Selden
Hors Série Petites Mains "Je découpe"... la suite
No country for old loutres
Lundi soir, la loutre est allée au ciné pour voir le dernier film des frères Coen, et elle n'a pas regretté.
Mazette, quelle gifle.
Si un généticien fou croisait un Playmobil flegmatique avec une hyène qui aime jouer à pile ou face avant de dépecer ses proies, ça donnerait Chigurh, le héros sanguinaire du film.
Regard sombre, geste lent, et peu d'humour.
Si vous avez tendance à sursauter pour un rien et à être un brin anxieuse comme moi, prenez du Tranxen avant la séance, et un petit Lexomil pour la route, parce que ça meurt dans tous les coins. paf, un pigeon. paf, un passant. et mettez un gourdin dans votre sac à main, ou un fusil à pompe, et ne vous garez pas trop loin, et ne répondez pas aux inconnus, surtout à ceux qui portent une bouteille d'air comprimé et des santiags, et évitez les motels, les pharmacies, les stations service, les bureaux, les deserts, les frontières, les ruelles sombres, les boulevards bien éclairés, les piscines, et les rivières. et ne regardez jamais par le trou de la serrure. n'importe quelle serrure. ça pourrait faire mal.
Quoi qu'il en soit, vous pouvez toujours tenter d'éviter tout ce que je viens de lister, vous débattre et espérer, ça ne changera pas l'issue. Je sais, c'est plombant. mais c'est aussi ce qui rend le film si intéressant.
Tout finira forcément mal.
Banalement mal.
There are no clean getaways, dit l'affiche...
Surmenage?
Loutre-Club (compléments d'enquête)
J'avais oublié de demander à ma PBS où elle avait trouvé la jolie photo de bébé loutre qui rend neuneu.
Et bien, c'est sur un forum "grossesse et bébé".
Ben oui, les femmes enceintes aussi aiment les loutres.
Mais l'auteur du post ne nous dit pas si c'est elle la photographe ou pas. Donc, je ne peux pas mettre de crédit photo. Par contre, elle nous propose un lien vers les carnets naturalistes de Wilhem Egeheneilm.
Cliquez là pour lire celui sur la loutre.
Panda pas content!
Je suis toujours à fond les ballons sur le Hors Série "Petites Mains".
J'ai bien avancé sur la partie info, et là, je bosse sur les créations
en volume.
Au programme: panda et flamant rose en feutrine, serpent en papier récup, lion en argile, cabane en petits morceaux de bois...soit, le pistocolle branché 24h/24, et les doigts qui saignent un peu, mais bon, sinon, ça va!