Mooli est super forte à ce jeu...

du coup, elle crâne un peu.

d'abord un criquet sur la terrasse, qui a beaucoup intrigué le radis...et qui, avouons-le, s'est pris quelques coups de patte qui l'ont un peu assommé...

puis une sauterelle vert fluo sur la fenêtre de mon atelier...

bizaaaaarre...

inutile de te préciser que Mooli a sauté sur la table alors que je venais de m'y installer pour bosser, peinarde, au frais.

et qu'elle s' est couchée JUSTE sur TOUS mes papiers et sur mon cahier...

il a fallu que je la pousse, qu'elle soupire, s'étire, et se recouche un poil plus loin.

et après, on s'étonne que mes projets perso n'avancent pas...c'est pas facile tous les jours, tu sais...

... demain beau temps ?

(photos même pas retouchées...le ciel était vraiment d'un rose incendiaire...c'est beau, hein ?)

C'est moyennement enjouée, et en direct du rebord de la fenêtre, que Mooli te présente sa nouvelle collerette en plastique recyclé, collection automne/hiver 2013.

La collerette 2013 est dans la pure mouvance du col amidonné de Karl, et nous parions qu'elle sera hypeeeeeer tendance cette année. surtout agrémentée d'un joli noeud émeraude. la classe ultime.

Ouais, bon, en vrai, ça ne fait marrer personne : comme d'hab, le radis a voulu jouer les cailleras, et comme d'hab, elle s'est faite gnaquer (souviens-toi du 1er avril dernier...)(non ce n'est pas un titre de film pourri), et maintenant, la plaie sur sa cuisse doit cicatriser.

10 jours.

10 looooooooooooongs jours. (et 10 longues nuits.)

pendant lesquels elle n'a plus le droit de sortir, de sauter, de courser, de grimper, elle a juste le droit de râler, de couiner, de s'énerver au dessus de son bol de croquettes, de s'acharner à vouloir enlever son pansement, de se cogner et de racler sa collerette sur tous les murs de la baraque de  3h31 à 23h59.

Bref, pour nous, pour elle, c'est un bonheur de chaque instant...

 ça avance, mais ce n'est pas fini ! (il reste encore 357 vis à poser...mais les 3,8kg de poils, eux, ne bougeront pas.)

*

les travaux reprennent à la maison !

regarde un peu cette terrasse qui avance dans notre cour en forme de  tranche de pizza ! (et en guise d'olive noire, tu reconnaitras Mooli, toujours prête à faire l'inspecteur des travaux finis)

enfin... "travaux finis", je m'entends...là, c'est juste posé.

maintenant, il faut tout fixer : percer et visser...

...to be continued...

elle est entrée chez nous par erreur

j'ai pris le temps de l'observer

ses ailes noires comme des plumes d'oiseau

et son corps bleu pétrole,

iridescent

j'aime bien ce genre de rencontre inattendue...

et toi, les gens, t'as eu des invités surprise, dernièrement ?

parce que même avant qu'elle n'éclose, j'adore cette fleur...

Au loin, dans sa forêt de bambous, le radis-tigre-du-Bengale dort.

ou pas...

les feuilles tombent sur sa majestée poilue, qui ne moufte même pas.

Zen.

En vrai, le radis-tigre aime beaucoup se rouler dans les feuilles sèches.

ben, oui, c'est chou.

Mais n'essaie pas de lui expliquer qu'elle a le poil qui agrippe bien la crasse, comme un vieux swouiffeur dégueu, et que ce serait sympa qu'elle s'ébroue AVANT de rentrer dans la maison, rapport au fait que je viens de faire le ménage, tout ça,...

non, vraiment...

elle s'en fout.

juste parce que cette fleur me fascine...

pas toi ?

le temps d'une éclaircie, j'ai pris quelques photos des hortensias qui avaient survécu à la grêle et aux orages des derniers jours...

en vrai, moi, j'aime pas trop les hortensias quand ils arborent des couleurs de PQ comme là...(ces dégradés de mauve-rose pâle, beuuuh...) moi, j'aime quand ils font des fleurs vert tendre, mais ça n'arrive presque jamais. quoi qu'il en soit, ils ont eu le mérite de résister à la météo pourrie, et ils forment un gros buisson qui habille bien l'escalier...

Oh !

encore un bouquet "pour rien", avec des anémones dedans, ça fait plaisir...

chuis gâtée.

la surprise de voir refleurir les petits bulbes de l'an dernier,

et mon premier mini bouquet de violettes...

* bon week-end de printemps, les gens ! *

ça ressemble à un message codé, mais en fait, non c'est vrai, regarde :

cet hiver, Mooli a trop voulu suivre la tendance hipster en décidant de se laisser pousser la barbe. Elle trouve ça über cool.

à Noël prochain, on est bons pour lui offrir son premier fixie, des rayban et une chemise à carreaux...

Jte présente le nouvel habitant offert par nos Pep-potes.

et moi je dis qu'avec ses 2 olives festives,

il peut fièrement rivaliser avec le sapin...

La maison est traversante, du coup, les pigeons pensent (à tort) qu'on peut la "traverser"....

.... loupé !

en fait, je me moque, mais sur le coup, j'ai flippé...

j'étais en train de bosser, et j'ai entendu un grand boum.
j'ai regardé côté cour, et j'ai vu une pluie de petites plumes blanches qui semblaient tomber du ciel devant les baies vitrées. c'était beau...comme s'il neigeait...mais je n'ai pas apprécié le spectacle bien longtemps, j'ai tout de suite pensé à un crash de piaf et j'avais peur de le retrouver agonisant sur mon rebord de fenêtre.
je suis montée à l'étage pour comprendre, et là : vision d'horreur sur ma vitre (et de rigolade, aussi, j'avoue, parce que visiblement, il s'en était sorti) une grosse trace de pigeon incrustée !

hé les gens ? tu trouves pas qu'on dirait un dessin animé de tex avery quand une bestiole passe à travers une porte et qu'on voit sa silhouette découpée ?!

et jte raconte pas l'excitation du radis avec tout ce duvet narquois qui voletait autour d'elle...elle en a bouffé un petit peu. de rage.

 euh, t'as un ptitruc qui pend, là, Mooli...

Toi aussi, comme le radis, cherche l'ombre et prélasse-toi.

Bon week-end, les gens !

En voyant le radis lové dans son nid de capucines, jme suis dit AHAH, la voilà, la coupaaaaaable !

(regarde l'état déplorable de mes capucines, et pleure avec moi les gens...)

Je me suis approchée, et paf, elle m'a fait sa pose choupi, celle avec les papattes en l'air et le roulé-boulé-ronrons qui fait couiner. Forcément, d'un coup, j'avais plus envie de la prendre en photo que de la déloger de son nid...

Et puis, en y regardant de plus près, horreur, malheur, je réalise que la vandale, ce n'est pas elle...

Attends, je zoome. éloigne les enfants, et les âmes sensibles...

tadaaaaaaaam

des dizaines de chenilles en train de dévorer mes capucines. elles sont là, en bandes voraces en train de s'affairer autour du radis, placide.

dès le lendemain, j'arrachais (ou plutôt je demandais à l'homme d'arracher) TOUTES mes capucines histoire d'éradiquer les vilaines affamées.

bien fait.

Alors, ouais, ok, la dentelle est à la mode cet été, mais là, une découpe d'une telle précision, ça frise l'insolence...

les capucines commencent juste à être attaquées façon poinçonneur...mais je m'insurge :

que le coupable se dénonce fissa.