du roux partout

le vent compose des tableaux en disposant ça et là

éclats de soleil

plumes,

feuilles,

et chat.

entre toits et gouttières

pattes frêles et duvet au vent

j'attends l'élan

 ***

bon week-end, les gens !

concerto de clochettes

émergeant d'un yucca

si j'en extrait une

ça donne ça

 bon week-end à toi, les gens !

j'ai acheté des GROSSES billes de tapioca, du lait de coco

et j'ai tenté cette recette

au final, c'était bien joli, ça avait bon goût, mais c'était définitivement trop gluant-amidonné.

donc, quoi qu'en disent les photos, j'avoue, c'était un peu raté.

j'ai encore des progrès à faire pour un jour espérer égaler Pachinee...

 ***

bruit du vent qui fait tanguer les cannes et feuilles qui caressent les volets

un tigre du Bengale fait le guet...

se réveiller dans une bambouseraie.

après le fenouil, pas de céleri, mais de la fiiiiiiiigue !

raaaaaah, c'est beau et c'est bon ça aussi !!

ce week-end là, c'était le tout début de la saison :

j'ai pu en cueillir juste assez pour faire une tarte...

 mais quelle tarte !

***

voilà, c'est tout pour cette semaine, les gens !

Mamzelle Fig te dit bye bye

see ya !

je sais pas toi, mais j'aime bien le fenouil, moi.

déjà, c'est un joli légume, en habit drapé-plissé comme moulé dans une robe Hervé Léger.

(quoi?)(tu l'aimes pas ma référence fachone ?)

et puis, le fenouil, c'est frais, c'est craquant, c'est anisé.

bref,

le fenouil, c'est sympa

j'ai fait une aquarelle qui bouge pour lui déclarer ma flamme.

et puis, j'ai fait un bon risotto aussi :

voilà.

je crois que c'était LE post passionnant, le scoop, la révélation que tu attendais.

 je vais péter les stats avec ça.

la semaine prochaine, si t'es mignon, je te parle de mon amour inconditionnel pour le céleri.

...

▼▼▼

après le soleil,

le vent,

vint l'orage.

en une nuit,

sous le regard médusé du radis,

l'été avait été balayé par l'automne.

▼▼▼

mais ce constat fait,

la sieste put reprendre.

▼▼▼

 ▲▲▲

et pendant ce temps-là, la tête à l'ombre, le cucu au soleil, le radis ronflait.

encore.

toujours.

▲▲▲

Aujourd'hui, je sais bien que c'est la rentrée mais moi, je t'annonce une sortie : 

"Au dodo dis donc"  sort DEMAIN chez ton libraire !

Il est écrit par Pierre Delye,  (comme le gros matou),  et dedans il a plein de volets qui font rigoler.

Pour l'instant, il est sur mon oreiller, mais dès demain, il pourra être sur le tien...

le premier volet est pour le titre :

et tadaaaaaaaaam ! devine qui est là ?!

et puis, un peu de teasing, aussi :

du suspense

(voire,...de l'angouasse)

(mais kessessé ?)

des effets spéciaux que même les États Unis nous envient :

(SPOIL :  à un moment, tu t'y attends pas, le livre SE RETOURNE et ça fait un BUILDING avec de l'action de OUF.

genre, Piège de Cristal, avec Bruce Willis qui va tout donner pour retrouver ton doudou.)

et à la fin, normalement, tu dors.

voilàààààà.

ça te plait ?

moi, je bois pas d'alcool, j'aime pas ça, mais le Pimm's, c'est pas pareil.

ya du concombre et tout un tas de plantes secrètes dedans.

c'est mystérieux.

c'est bon.

c'est du fruit.

et puis, surtout, ça a le goût d'une garden party,

le goût d'une fin d'été...

dimanche dernier, sur le sable de la dune, j'ai classé mes trésors.

et sur les pistes, j'ai tracé des lignes droites entre le bleu et les épines de pin

c'était bien.

si toi aussi tu finis ta semaine échoué sur la terrasse, comme ça...

ben ça veut dire que t'es fatigué, les gens. (ou que le mojito était plus dosé que tu ne le pensais)

PRENDS DES VACANCES

 ***

(OUI, si t'es pas encore totalement grillé, tu remarqueras qu'une pince à linge attend qu'on la ramasse...mais j'ai la flemme.

en fait, j't'explique :

le radis adoOOore décrocher les serviettes propres,

un coup de griffe dans le tissu éponge,

tu tires,

ça fait sauter la pince à linge,

la serviette tombe au sol,

ça sent bon la soupline, alors tu fais ton nid dedans.

marrant non ?

Mooli, elle trouve que oui.

c'est son ptit running gag estival. entre deux siestes.

être drôle, ça fatigue.)

ça fait longtemps que j'ai une carte postale* illustrant une scène de "Mon oncle" sur mon plan de travail.

et l'autre jour, j'étais en train de crayonner pour mes nouvelles comptines (#spoil) quand finalement, ma main s'est mise à la redessiner. comme ça, vite fait.

ça n'a rien à voir avec un quelconque boulot en cours, mais cette scène de solex/chaussettes rayées me met en joie.

pas toi ?

(*la preuve en image. et merci qui ? merci raphaële !)

maintenant, faudrait que je rattrape mon immense (et honteux) retard cinématographique en visionnant ce fameux film de Tati.

(et que je range un peu mon bureau aussi, oui...)

non... juste l'immense lac de la Ganguise à 40mn de la maison !!

une eau parfaitement claire et turquoise...mes orteils ont cru retrouver l'eau du lagon de la Réunion.

ouais.

carrément. l'eau du lagon.

et mes orteils ne sont pas faciles à duper.

ils se sont crus en vacances l'espace d'une journée...

pas mal, non ?

pour marquer toutes ces années ensemble

19 gerberas

et un gros bouquet qui sent bon

thanks my lovely beaver !

♥

des explosions de couleurs sur les berges de la Garonne

et...

dans le jardin aussi !

bon week-end, les gens !

ne te méprends pas les gens, je les aime, hein, mes pruniers, mais là, j'avoue que le régime mono-fruit PLUSSE le nettoyage des noyaux collés sur les trottoirs MIT petite odeur de distillerie clandestine sur mon pas de porte...ça commence à me lourder.

j'ai beau faire des confitures, des tartes, des clafoutis, des coulis, des crumbles, le prunier reste le plus fort.

j'ai beau attirer tous les merles, moineaux, pies et étourneaux (oui, même les pies, et pourtant, elles me font peur)(ne commente pas, j'ai mes raisons) qui pourraient m'aider dans ma cueillette contre la montre, rien n'y fait, les prunes continuent de tomber.

bon, en même temps, elle est jolie ma tarte prunes/amandine avec des graines de courge grillées dessus...

fais comme le radis :

aplatis-toi dans l'herbe tendre

et profite du frais

///

ou

option 2

si tu es muni de vertèbres élastiques

installe-toi simplement, et confortablement à l'ombre

comme ça

et n'oublie pas de caler ton menton sur un pied de table.

on n'est pas bien, là ?

///

entre marguerites campanules et chardons

au son des cloches des vaches

de la rive d'en face