Ne voyant plus du tout la loutre trainer ses moustaches râleuses sur le blog, tu te disais peut-être qu'elle avait déserté, qu'elle se la coulait douce, que les travaux étaient finis, et qu'elle prenait enfin des vacances au soleil. bien méritées.

que dalle. ici, à la maison, ya toujours des choses à faire. plein. partout. dehors. dedans.

et dès qu'il y a un rayon de soleil, ou un jour férié, on en profite pour sortir les tréteaux (et pas les chaises longues) histoire de continuer à poncer, gratter, peindre ou lasurer.

les volets en métal, on trouve ça joli, leur ptit côté rétro nous plait, bref, on voulait les garder (mais pas bleus) même si on savait que ce serait la mort à repeindre.

et bon ben... verdict du week-end : on ne s'était pas trompé.

Bon en vrai, la maçonnerie est terminée depuis un ptit moment déjà (les électriciens, plombiers, plaquistes, sont désormais dans la place), mais j'avais envie de faire une dernière blague chantiématographique autour de la brique... Aaaah, la brique. Toi qui n'as jamais chargé-déchargé à la main 200 briques creuses, tu ne connais rien à la vie, jteuldis.

hu hu hu

ris avec moi, les gens ! et ose défier du regard la Yul Brynner-Loutre !

bon, en vrai, on n'en a qu'une sur le chantier, hein.

(tiens, la loutre aurait aussi pu tourner dans " l'attaque des bétonnières tueuses"...ou "y'a t-il un maçon dans l'avion?"...ou "Massacre à l'ébarbeuse"...ou "Le seigneur du placo"... )

hé hé hé.

avoue que tu pensais que je pourrais pas faire mieux que le titre de lundi dernier tellement il déboitait...et là, t'es bluffé, hein, avouuuuuue.

Donc, oui, depuis près de 2 mois, entre Casto et moi, c'est torride. On se voit tous les jours, je connais sa cour des matériaux par coeur, je prends un plaisir sans borne à y acheter des briques et des tuyaux. limite, je serais presque tentée par sa carte fidélité...

limite je dis...

car non loin de Casto rôde le fringant Leroy...

Leroy, un ami qui vous veut du bien.

grand, bien bâti, tout de vert vêtu... bon ben, j'avoue, j'ai succombé aussi.

next week, la suite des aventures "ciné-chantier" de la loutre ! yeah !

et jteuldis direct, comme ça, de bon matin : chuis pas peu fière de ce titre.

Donc, dans la série "Vis ma vie de chantier", aujourd'hui, je t'explique le dress-code :

le (même) baggy (sale) 7 jours sur 7 (mais t'es pas obligé de le porter à micu), la pelle en guise de sac à main et un peu de miette de placo dans le décolleté parce que bon, on a beau être sur un chantier, on n'en reste pas moins une fille, diantre, un peu de coquetterie, ça fait pas de mal.

Oui les gens, réjouis-toi, jte dis tout, je déballe le gros dossier.

La raison de la terrible absence de la loutre, c'était ça :

un chantier pharaonique, avec des tuiles sur le dessus, des murs gruyère tout autour et des planchers éventrés au milieu...

oui, une  m a i s o n ,  quoi !

*ouais bon OK, tout le monde sait que j'ai pas de portable, mais c'est pas une raison. Arrête de me contrarier.

sachant qu'entre 9 et 10, je t'aime, t'es beau, tu sens bon et tu gagnes toute mon estime.

si t'es tenté de répondre un truc entre 1 et 6, perds pas de temps, laisse pas de commentaire, rentre chez toi et va faire un scrabble ou un rami, mon égo te dit merci.

enfin... presque... c'est ma copine Transpalette qui y est allée pour moi. et elle m'a rapporté cette trop belle louloutre exotique en batik.

t'es jaloux, hein, les gens?

ouais, il est des jours, comme ça, où jme sens vieille.

et j'aime pas.

Cette semaine, histoire de changer, j'ai envie d'arrêter de me plaindre et de te parler plutôt de tous les trucs du moment que j'aime.
de tous les trucs qui m'enchantent la rétine et m'éblouissent les neurones.

Je vais commencer par ZE découverte télé (merci AnitaK, merci Claire, merci Transpalette):

"Breaking Bad",*clique pour voir le teaser*

la série qui te donne envie de t'acheter un camping car et de partir vivre au Nouveau Mexique, tellement c'est festif là bas.

non, j'déconne, c'est pas la fête du zlip dans cette série. c'est sombre, c'est tendu, c'est violent. mais c'est drôle aussi parfois. On jongle sans cesse entre suspens et comédie, tragédie-qui-plombe et action-qui-scotche...bref, impossible de s'ennuyer. d'autant que du 1er rôle au dernier petit dealer de seconde zone, tous sont si bien interprétés et les dialogues si finement ciselés qu'on devient très vite accro.

(oui, la loutre a toujours rêvé d'être un gangster *clic*... mais en pantoufles. pour le côté comfy...)

Ben oui, chuis pas là. chuis partie. encore. mais à Londres cette fois. et avec ma copine Chrystel.
et j'espère qu'on reviendra avec les valoches pleine de fringues et le cerveau plein d'inspiration...

See you !

épisode ultime... oui oui.

Mais, ne pleure pas les gens. Tu m'connais. J'adore me plaindre. L'hiver n'est pas fini. Je trouverai sans doute un autre truc sur lequel râler avant l'arrivée du printemps.

ouais, c'est le souci quand tu te lèves très tôt comme moi, et que donc, t'as re-faim très tôt. limite assez tôt pour déjeuner devant les Zamours. imagine l'angoisse, les gens...imagine...

oui, les gens,  tu as le droit de dire que nan je ne souffre pas de "petite déprime hivernale", mais bel et bien de sale-caractérite aigüe.

Tas remarqué qu'avec les frimas se radine sournoisement et inéluctablement la ptite déprime-sa-race qui te creuse les rides et te verdit le teint ?

ne mens pas.

comme moi, avoue qu'en hiver t'as une sale tronche. (ça me ferait du bien. avoue.)

comme moi, avoue qu'en hiver t'en as marre de tout et ras-le-bol du reste.

que le soleil te manque, que les bourrelets t'encombrent, et qu'il te tarde un truc, mais tu sais pas trop quoi, parce que humpfff, t'en as maaaaaaâââaarre !!!

L'hiver et la ptite déprime, c'est comme la crise de foie et le réveillon de Noël, la gastro et le réveillon du Nouvel An, ils ne sortent jamais l'un sans l'autre.

*burp*

En ces périodes festives et gastriques, jte propose une semaine sponsorisée par Rennie.

Accroche ton estomac, les gens, et fais buller l'alka seltzer car cette semaine, le beurre va couler à flots et ton indice glycémique va battre des records.