et ils font les andouilles en plus.

qu'elle est mimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

le nombre de "i" est proportionnel au tressautement de ma rétine. chuis fatiguée, jte dis.

en ce moment sur mon bureau, ya aussi un tout petit ousititi en cours de réalisation

et un ouistiti, c'est pire qu'un ptiloup ou qu'une bande d'écureuil.

man dieu c'est looooooooong.

et quand je pense que je n'ai plus qu'un mois pour finir mes 16 ouistitis, avec les 16 pitites souris qui font titititi et qui portent un toupiti short rose, et une toute pitite toque en papier, et un toupiti tablier, et les 16 cuisines en formica, et les 12 millions de pitipots et autres mini théières,....

fiou, éloigne ce paquet de kinderbouénos, je suis comme prise d'une angoisse.

c'est la première fois que je découpe un ptit loup.

mais en fait, ça ressemble pas mal à un écureuil...(si si j't'assure. et les écureuils, j'en ai fait quelques uns...)

je te le montre en kit en sans culotte.

et puis, je zoome sur la tête, toute bien poilichonnée

et enfin,

le ptit loup, tout bien fini, avec sa culotte à poches (pour une attitude cool et décontractée) et à bretelles (pour pas risquer de se retrouver cunu lorsqu'il doit piquer un sprint en forêt. ouais, c'est comme ça... le loup court vite, mais le loup n'est pas le champion de l'autodérision.)

il revient bientôt, tu crois ?...

moi, il me tarde.

***

petit défit du matin pour toi les gens polyglottes : reconnais-tu la comptine (anglaise) illustrée aujourd'hui ?!

est-ce que c'est parce qu'elles savent jongler ?

(projet de couv pour "les comptines pour compter")

 et d'après toi, les gens, ils font quoi ?...

tiens, en parlant d'écureuils, je viens justement d'en finir deux :

ouais, là, j'avoue, sans la queue, on dirait plutôt des ptits renards...

mais attends, jte montre le "kit complet" :

voilàààà. (t'as vu ya même le petit marteau pour dézinguer les noisettes ! et les bottines à crampons pour pas riper sur le lichen ! j'ai pensé à tout jte dis.)

bon, une fois ces jolies bestioles bien découpées et bien poilichonnées sur les bords, il ne reste plus qu'à leur tailler une jupette et un zlip à leur taille. généralement, c'est le moment que je préfère...le moment que je fais durer, juste pour le plaisir de leur essayer tout un tas de tenues chamarées avant d'opter pour la plusse mieux.

après plusieurs essayages (jupe à pois, zlip vichy, et autres culottes à damier,...) j'ai finalement opté pour une jupette fleurie pour madame et un zlip à pois pour mossieur. c'est seyant, c'est frais, c'est harmonieux.

* yeah ! *

je te l'avais montré en version juste crayonné, aujourd'hui, jte montre comment le réaliser pour de vrai.

alors, arrête tout de suite de soupirer, les gens, je t'entends (et ne dis pas que t'aurais préféré apprendre à fabriquer une blatte, rapport au nombre de pattes), car OUI, ça va être long, mais NON ça va pas être compliqué. et tu vas kiffer.

d'abord, on s'occupe du corps :

il te faut plein de papiers verts (enveloppes, journaux, papier origami ou cadeau) dans lesquels tu découpes plein de ronds.

aaah, tu vois, des roOOonds ! c'est facile, et déjà c'est beau.

ensuite, tu fabriques la tête. trop easy aussi.

et puis, les fameuses pattes...bon, ok, ça fait du taf, surtout qu'au bout de chaque patte, ce serait bien de mettre un soulier.

avec des couleurs différentes, tu vois, pour le côté festif. et fais-en 2 de rechange, au cas où.

voilà, c'est fini !

avec son baluchon et sa paire de bottines en rab, il a fière allure, non ?

car les cours reprennent !

aujourd'hui, jte montre comment fabriquer un lapin mignon qui mange des cerises et porte super bien la salopette.

alooooors...

d'abord, sur un papier gris, tu dessines le corps, au bic et au crayon de couleur.

ensuite, tu rajoutes un peu de rose là où il faut, et tu découpes habilement en prenant soin de bien poilichonner les contours (avec tes ciseaux affûtés), car le poil, c'est la vie.

attends, je zoome pour que tu comprennes bien de quoi je veux parler :

 voilààà.

ensuite, dans le verso d'une enveloppe, tu lui tailles une salopette.

puis tu la lui enfiles proprement, en rabattant bien les bretelles (que tu auras fait un poil trop longues exprès) dans son dos.

là, il est mignon, certes, mais il a l'air un brin crétin.

donc, tu lui fabriques fissa un panier de cerises, plus des cerises d'oreille, plus des cerises à becqueter (cerises de 1,2mm de diamètre chacune, hein, je précise. alors, oui, ça fait un peu couiner la rétine et grincer les ciseaux, mais tu dois pouvoir y arriver. concentre-toi)

 aaah, voilà qui est mieux !

(tu remarqueras que dans un souci de fachonitude totalement assumé, j'ai décidé de troquer ses bottines noires, contre des bottines rouges nettement mieux assorties à ses boucles d'oreilles. hé oué. fallait y penser. et puis, je lui ai rapiécé un peu sa salopette, pour lui donner un ptit style grunge-négligé qui va bien.)

fiou, c'était dur, j'avoue.

t'as bien mérité ta récré, les gens.

n'oublie pas ton goûter.

*à pied, à poney, ou à vélo, jte souhaite un beau week-end qui va loin, les gens ! *

(ceci est un extrait de mes crayonnés pour les comptines pour compter à paraître chez Didier jeunesse !)

Ces derniers temps, je travaille sur une nouvelle commande pour Didier Jeunesse. C'est une histoire musicale, dans la collection Polichinelle, écrite et chantée par Cécile Bergame (pour qui j'avais déjà illustré "Sur le dos d'une souris","Oh hisse petit escargot", et "Bonne nuit petit Kaki")

Un 4ème opus, donc, avec encore et toujours la petite souris en guest-star. Cette fois, l'histoire se déroule en cuisine : la petite souris (arborant toujours le même short rose) aide Ouistiti à préparer un gâteau. un énoooOOrme gâteau au chocolat et à la confiture.

ça promet...

 est un peu mystérieuse...

cette illustration n'a pas été retenue, je peux donc te la montrer ici...c'est une autre aquarelle, plus lisible, qui viendra finalement accompagner le haïku écrit par Agnès Domergue, mais elle comme moi aimions beaucoup cette version-là... alors voilà !

après l'éléphant rose kiféduvélo, l'éléphant blanc kiféduflutio, il ne manquait plus que l'élaphant bleu pâle* kifédécymbales.

*c'est pour la rime.

la tête à l'envers

déclinaison de verts

et pour fêter ça, jte montre comment faire un éléphant blanc !

(quoi c'est moins marrant qu'un éléphant rose ? ouais bon, ok, et puis le blanc c'est salissant... mais sois pas contrariant, les gens, et prends ton crayon.)

D'abord on esquisse les contours de la bestiole au crayon gris

puis, on précise le trait au critérium et on ajoute du rose là où il faut.

mais il a l'air crétin à souffler dans rien, comme ça...

alors, on est pas vache, on lui fabrique une trompette.

et comme on est même plutôt sympa, on lui rajoute un zlip kilébo et un noeud pap kiléclasse.

et voilà !

paré pour la parade.

  Je pars à Paris,

mais je reviens demain promis.

...

pour la souris verte, la vie est moins simple que pour l'éléphant rose. une série d'épreuves l'attend... mais vu son regard torve, je pense qu'elle s'en doute un peu.

si t'as la singuite tout le w.e, les gens, ne me remercie pas, c'est cadeau.

après le lapinkipin, l'éléphant kiféduvélo avec un pitichapo et un zlipapois...

en vrai, c'était la première fois que je faisais un éléphant rose. et la première fois que je faisais un éléphant qui fait du vélo. ouais, jte jure. pourtant, ces 13 dernières années, j'en ai fait des bestioles de couleurs incongrues dans des attitudes grotesques. mais ça, jamais. et j'ai beaucoup aimé.

si toi aussi, chez toi, tu veux t'en payer une bonne tranche, voilà la marche à suivre :

et une fois terminé, installé dans son décor festif, ça donne ça :

aaaaaaah...à le regarder pédaler comme ça, trompettant sous les fanions, on se dit que la vie a l'air simple, non ?...