De retour de cette semaine en Corse du Sud (exceptionnellement pluvieuse), je te raconte en images (sans ciel bleu cyan100% ni eaux turquoises), les balades (humides) et autres randonnées (en kway) :

jour 1

Arrivés à Ajaccio,

louer une voiture

et partir vers les îles sanguinaires.

mer agitée

parfum de ciste

et le phare au loin

passer par Capo di Feno,

longer les giroflées des dunes

 et chercher désespérément des trésors...

(je VEUX trouver un oeil de Sainte Lucie)

***

des invités surprise qui tapent l'incruste sur la terrasse

et une balade vers le grand parc du Ramier

entre myosotis, pâquerettes, algues, tulipes, narcisses et pissenlits

***

et toi ? il était joli ton 1er avril ?

tu viens t'oxygéner dans la forêt de Bouconne avec nous ?

 au menu

tapis de feuilles

mousses fluo

 flaques de boue

et ces jolies petites billes agrippées aux feuilles de chêne,

c'est de la galle. (cynips quercusfolii)

 alors, oui, ça fait moins rêver une fois qu'on sait,...

mais je persiste à trouver ça joli.

 sur Oxford Street,

c'est rouge, c'est or, ça brille.

il y a du bleu dans le ciel et du soleil sur les toits

les anges et les étoiles sont de sortie

pommes de pin, oranges et hortensias chez Liberty,

le carnaval bat son plein sur Carnaby

et les couleurs pop envahissent la nuit

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au Borough Market,

on savoure des yeux, cheese, fudge, flowers and bakery

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vers Brick Lane

on cherche les nouveaux graffitis,

on slalome dans les friperies

on rêve sous les verrières

et on dévore un carrot-cake yummy

 et on finit notre balade entre les sapins et les chalets de "l'Après London" (un pop-up market très mignon)

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voilà, les gens, le mini break londonien est terminé.

et jte souhaite un bon week-end de fête,

où que tu sois !

 let's go, les gens,

je te raconte mon mini break londonien ! (ben ouais, je t'avais caché ça : c'était le week-end dernier, et c'était bien !)

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à Battersea,

je lève le nez

et j'écoute le rouge-gorge et les perroquets

 (oui, il y a plein de perroquets -ou de perruches, je sais jamais- dans battersea Park)

entre Oakley Street et King's Road,

je salive devant les vitrines et les portes aux couleurs gourmandes

pendant que les VW combi font leur défilé.

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à la Saatchi Gallery,

je découvre l'expo des Pussy Riot et deux belles sculptures

l'une en cire, l'autre en plumes de corbeau

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entre lourd pommier et vaporeuse Tamise...

entre grenades explosives et pont illuminé 

je saute à pieds joints dans le Christmas feeling !

(et dans le traîneau garé sous les grandes cheminées)

ouééééééééééé

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traverser le brouillard

perles, rouille et dentelles

5° au fil de l'eau

Nous voilà en Ontario !

une balade humide à travers le Limehouse Park avec ses énormes creuvasses et ses champignons,

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puis une traversée en ferry pour visiter Toronto Island,

ses fleurs, ses maisonnettes, sa promenade qui longe le lac...

on suit la migration des monarques (ils partent vers le Mexique, j'ai pas pu les prendre en photo en vol, mais voir le orange de leurs ailes sur fond de ciel bleu, c'est vraiment beau)

on fait des photos de sauts en famille

et on rêve devant la skyline...

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et voilà, les gens ! les vacances par procuration se terminent ici...

j'espère que t'as apprécié cette petite parenthèse au parfum d'été indien.

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on arrive au gîte Terre-Ciel à Baie-Saint-Paul.

la salle du ptit dej est vraiment agréable : un poêle en fonte, de la lumière et des plantes partout.

et dans nos assiettes, encore des gaufres délicieuses et de la brioche façon pain-perdu à tomber !

l'estomac bien rempli, on part pour le parc des Hautes Gorges de la rivière Malbaie pour faire LA rando mythique du Québec : l'acropole des draveurs

on est un peu fébriles quand on voit le panneau "difficile / durée moyenne 4 à 6h"

*gloups*

on sait aussi qu'au sommet la température ne dépassera pas les 2°. ça va piquer. on emporte les bonnets.

on commence la montée, et effectivement, le début est très escarpé. c'est dur.

quand au bout d'une demie-heure de souffrance, je vois le petit panneau qui indique "vous avez fait 500m", je t'avoue que j'ai ri nerveusement.

500m ??? en 30mn ?? c'est une blââââgue ? ben non. et je me suis même dit "si c'est comme ça tout le long, on va morfler"

sauf qu'après, ben, c'est tout à fait gérable.

au bout de 2km, tu commences à avoir de points de vue et ça grimpe drôlement moins

on arrive au premier sommet : wow. c'est beau. ça souffle fort, et avec la rivière en contrebas, ça donne vraiment le vertige !

on continue vers les deux sommets suivants, là encore, c'est très beau.

je tente la photo de saut, mais je t'avoue que je suis un peu crispée.

on a finalement réussi à faire la montée en moins de deux heures.

on a bien fait de partir tôt, parce que vers midi, le ciel se couvre. du coup, on ne s'attarde pas trop au sommet et on attaque la redescente... en courant !

OUAIS on est des dingues, on a envie de relever le défi (et on a froid aussi !!)

verdict : on aura mis 3h15 en tout !

on pique-nique en bas (miam ! des germes de luzerne pour agrémenter le cream-cheese !!) et on reprend la route

direction, l'isle-aux-coudres...

on prend le traversier

on fait coucou aux cormorans

et on sillonne l'île en voiture sous un ciel bien plombé, mais c'est beau quand même.

on aurait bien aimé la visiter à vélo, cette île... ça doit être agréable... mais la météo et le timing ne s'y prêtaient pas.

on croise des chatons mignons qui jouent EXPRÈS devant des citrouilles pour me faire couiner. un chaton d'halloween, c'est forcément photogénique, non ?

mais la nuit et la pluie commencent à tomber,

il faut rentrer.

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dernier jour à Baie-Saint-Paul

on va voir le vieux bateau échoué, on dit au-revoir aux écureuils

on quitte le Québec, et on prend l'avion pour Toronto !

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On quitte Baie-Sainte-Catherine.

Sur la route, certains coins de forêt sont déjà bien rouges,

parfois, il y a juste un érable isolé,

petit point écarlate dans le vert foncé...

jolie palette, tu trouves pas ?

On arrive à Baie-des-Rochers.

et c'est encore une belle surprise...! peut-être même notre randonnée préférée ?!

bon, ok, c'est très mal balisé, on veut aller vers l'Anse de sable, mais on n'est vraiment pas sûrs de notre coup. Quoi qu'il en soit, on adore l'ambiance. On est arrivé tôt, à marée basse, il n'y a que nous sur les sentiers...et puis, ce mélange de plage et de forêt, c'est vraiment particulier : coquillages & champignons, sapins & varech...j'adore !

la rando est très ludique, tout est fabriqué avec les branches, pierres et troncs trouvés sur place. ça donne beaucoup de charme à l'endroit. (big up à mes moches shoes de rando qui pour une fois ne font pas trop tache dans le décor)

(un minicouple d'écureuils nous crie dessus. ils sont visiblement très agacés par notre présence matinale...on hésite à passer sous LEUR arbre de peur de se prendre une noisette en travers de la tronche...mais non, c'est bon, on a pu passer) (c'était le moment suspensSSsse et aventure du voyage. j'espère que t'as apprécié)

on arrive finalement à l'anse de sable...et, wow, c'est beau !

en se retirant, le fleuve a laissé des immenses arcs de cercle concentriques, on dirait du land art...il y a deux chalets cachés. totalement isolés.

à notre retour, la plage près du quai, celle sur laquelle on s'était baladés quelques heures auparavant a disparu :

c'est marée haute !

et c'est beau aussi.

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on reprend la route, on pique-nique à Port-au-Persil, et on s'arrête aux Éboulements pour faire coucou aux alpagas.

parce que oui, tu ne le sais peut-être pas, mais dans la région de Charlevoix, ya des troupeaux d'alpagas. et ça fait bien plaisir.

♥roumouloulou les bébés se font des bisous ♥

toi aussi tu as le droit de couiner, les gens.

ne me laisse pas seule, please.

moi, mon préf, c'est Prince

j'ai décidé qu'il s'appelait Prince, parce qu'il ressemble vachement au chanteur :

oeil de velours, rouflaquettes seventies et mèche ondulante,

prestance et classe à l'état pur.

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 on arrive au très joli "gîte de colline" et on profite des meilleurs petits déj des vacances !

aaaaaah les gaufres de Chantal, recouvertes de petits fruits des bois cueillis à la main... je pourrais en parler pendant des heures. et son "square aux dattes" !...mmmm

(en vrai, heureusement qu'il y avait les ptits dej, parce que côté repas, j'étais pas à la fête. moi, la poutine, ça passe pas.)

on repart vers Tadoussac pour aller voir les dunes.

on continue jusqu'au Cap de Bon Désir, c'est un autre bon spot pour observer les baleines. nous n'en verrons qu'une. mais c'est déjà mieux que rien.

par contre, le ciel est voilé, du coup, on se les pèèèèèèèèle velu velu. on a perdu 30° depuis Montréal. ça fait mal.

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On reprend la route 138 (toujours aussi belle) vers la Baie des Grandes Bergeronnes. Ce stop n'était pas vraiment prévu, et ça fait partie des trop bonnes surprises du périple !

On prend le sentier, et on arrive sur "la plage".

Le fleuve Saint-Laurent est tellement énorme qu'il y a des marées, des vagues, ... bref, on se croirait au bord de la mer, mais avec la forêt dans le dos et ça, c'est beau.

On crapahute entre les coquilles de moules et le bois flotté. ça nous plait. on est seuls au monde.

je range mes trésors,

le soleil commence à sortir,

on se réchauffe,

on est bien,

alors, on décide de rester là pour pique-niquer avec les mouettes et le bruit du souffle des baleines au loin

c'était bieeeeen

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ce soir-là, on repassera à la pointe de l'islet (à Tadoussac), mais plus l'ombre d'un rorqual...on réalise à quel point on a eu de la chance le premier jour.

la nuit et le ciel rose nappent Tadoussac...

il est temps de reprendre le traversier pour rentrer à Baie Sainte Catherine

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sur la route, le risque de croiser un orignal est élevé...on reste sur nos gardes. mais on n'a rien vu. (à part une famille de raccoons !)

on arrive à La Baie, près de Saguenay.

on dort chez Solange. il y a des citrouilles sur les marches et des crêpes aux bleuets dans nos assiettes !

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direction le Parc du fjord de Saguenay. La température a bien chuté (+/-10°), mais le ciel est toujours aussi bleu.

On fait le sentier de la statue à Cap Trinité. On croise quelques touristes, mais ça va. La première partie grimpe pas mal, mais tout est très aménagé et il y a de beaux points de vues. On ne regrette pas, mais en moins de 3h c'est plié. Du coup, de retour en bas, il est encore tôt, alors, on enchaine avec la mini boucle des Méandres-à-Falaise. On longe l'eau, les nuages se reflètent, c'est beau.

comme on n'a pas encore ASSEZ randonné,

on reprend la voiture, direction la marina de Saint Benjamin pour faire le sentier Eucher, conseillé par le "chum" de Solange. (j'aime bien le petit panneau "Merveilleux Panorama")

bon, c'est vrai que c'est beau :

le lendemain, on part vers Saint Rose du Nord.

on s'arrête aux Battures (les marais de Saint Fulgence) pour marcher sur les pontons au milieu des roseaux... au loin, les oies sauvages. c'est reposant.

Arrivés à Sainte Rose du Nord, on se gare à l'office du tourisme, et on fait le petit sentier de la plateforme.

arrivés en haut, on dévore le muffin aux bleuets offert par Solange le matin !

on redescend vers le quai et c'est vraiment vraiment beau ! les sorbiers aux baies rouge écarlate, la forêt, les eaux sombres...je crois que c'est le village que j'ai préféré.

on se pose sur ces énormes rochers pour profiter du paysage et pique-niquer.

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on reprend la route (encore une très belle route !) et on arrive à Tadoussac

On voit le traversier faire les aller-retours entre Tadoussac et Baie Sainte Catherine (où nous dormirons 2 nuits)

On se gare à Tadoussac, et on descend vers le port à travers le "chemin des Ancêtres" :

encore une fois, des poèmes sont accrochés aux arbres. j'aime vraiment cette idée...on prend le temps de tous les savourer avant d'arriver sur les rochers de la pointe de l'islet.

on s'installe sur les rochers, et sans qu'on s'y attende,  le spectacle commence...à quelques mètres du rivage, des "petits" rorquals passent et repassent devant nous !

un aileron dorsal, ...une tête !

tout le monde s'exclame et tente de capturer le moment sur son appareil photo.

moi, j'ai testé le mode rafale et j'en ai fait des gifs, regarde  !!

des rorquals comme si t'y étais !

on reste une heure, on saute de joie

et on prend le traversier pour rejoindre Baie Sainte Catherine.

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à Trois-Rivières, on dort chez Sylvain, notre hôte airbnb. très sympa, plein de bons conseils.

j'adore son appart rempli de plantes, de graines, de cailloux et de jolis bouquets.

La ville est petite, mais assez grande pour faire une bonne balade.

on suit la promenade bordée de graminée, entre fleuve et rivière,

on passe par le musée Boréalis (centre d'histoire de l'industrie papetière)

on suit les poèmes exposés dans le centre ville, on croise un énorme chat et de nouveaux pianos publics

on déjeune au "Bureau de Poste", sur les conseils de Sylvain et on reprend la route (en faisant un petit stop pour acheter des pommes !)

et puis, là... le choc...

je suis dépitée de découvrir que la chasse à l'orignal est autorisée...on en verra plusieurs, sanglés comme des trophées, à l'arrière des pick-ups... ça m'a attristée.

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arrivés à Québec, on se balade au quartier Saint Roch, ça nous plaît bien, des fripes, des brocantes, des cafés...et on continue vers le vieux Québec pour découvrir le château Frontenac à la nuit tombée. le Queen Mary II vient d'accoster, avec les petites lumières, ça fait un peu carte postale, mais c'est joli.

on s'arrête dîner chez "Le Renard et la Chouette", ambiance grandes tablées comme à la cantine, un peu bruyant, mais très sympa. ( je goûte le risotto aux "mactres de Stimpson" et ça me plaît beaucoup ! ce sont des sortes de palourdes de la Gaspésie. belle découverte.)

notre chambre airbnb est sans intérêt, juste pratique. on ne croisera même pas notre hôte. on la quitte dès 9h le lendemain, direction, le Parc de la Jacques Cartier.

Le ciel est encore et toujours ultra bleu. on choisit le Sentier des Loups, noté "difficile" / 10,6km aller-retour et en fait, c'est un peu la déception : trop trop de monde dans ce parc ! les gens parlent fort, ça nous agace (et ça fait peur aux animaux ! on ne risque pas croiser un orignal avec tout ce raffut...)(on observera juste un pic-vert)

Arrivés au sommet (vraiment pas si difficile que ça)(nous, on n'est pas de grands randonneurs, mais on a trouvé que les québécois surestimaient un peu leurs cotations...), ok, la vue est belle, mais on a du mal à se faire une place sur le belvédère tellement c'est bondé !

on prend notre pique nique en compagnie d'une tonne de gens d'un très joli mésangeai du Canada (c'est la première fois que je vois cet oiseau), et on redescend fissa.

à l'arrivée, un beau papillon (dont je ne connais pas le nom) se laisse presque caresser.

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On quitte Montréal et on prend la route (avec notre voiture de loc)(byebye les vélos pourris), direction le parc national de la Mauricie :

On sort de l'autoroute à Louiseville pour traverser tous les ptits bleds et c'est bien plus joli :

des oies, des fermes, des champs, la forêt.

la lumière est super belle en plus.

on arrive au parc,

l'air est frais (15°) mais le soleil super chaud, c'est parfait pour randonner.

on choisit le sentier des falaises et des cascades (une double boucle de 2h30) et c'est bien beau :

avant de partir, un pique-nique en compagnie des oies sauvages,

des pontons (qui donnent envie de faire des photos de sauts),

l'eau qui ruisselle,

les écureuils,

et les points de vue sur le lac Wapizagonke (à tes souhaits),

c'est très apaisant...

pas mal, non ?

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 on reprend la (belle) route...direction Trois-Rivières !

 à demain !

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Aujourd'hui, on prend les vélos pour explorer le quartier du Plateau, on longe l'avenue Mont Royal, encore de jolies maisons et du street art,

c'est cool.

c'est bientôt halloween, ya des citrouilles partout (pas des pastèques, des citrouilles.)

ya aussi beaucoup de pommes, mais pas de Braeburn, alors, on teste les variétés d'ici.

verdict :  "Lobo", bof. ""Honey Crisp" et McIntosh", pas mal du tout, mais ma préférée, c'est la "Spartan".

je croise un gentil chat (et plein d'écureuils aussi)(mais je me retiens)

on pique nique au Parc La Fontaine, tout vert, tout frais.

(et là, tu te dis, non mais c'est quoi ce pique-nique qui fait pitié ?

bagel+creamcheese+radis, ouais, c'est light, mais je te rappelle qu'il fait toujours + ou - 37° / 99% d'humidité / température ressentie 45°)

après avoir lu le city-guide, on part explorer la Plaza Saint Hubert, soit disant "artère commerçante", mais j'ai l'impression que c'est une mauvaise blague : les magasins sont vraiment moisis.  j'ai pas pigé le concept. (sauf, si t'aimes les paillettes et les robes en latex ou si t'as besoin de te déguiser en Spice Girl année 90, là, ok, c'est the place to be)

en même temps "le magasinage", on s'en fout un peu.

on repart illico vers un autre parc,

le parc Jarry

et on regarde le soleil se coucher sur les graminées.

et ça, ça me plait beaucoup.

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Le lendemain, après un ptit dej' de champion (mate un peu le carrot-cake !)

on prend les vélos en direction du Pont Jacques Cartier.

Au début, ça va, ça descend ! wouhouuu...mais arrivés au pont, c'est beau mais c'est rude, il est vraiment très haut, très raide. je finis à pieds.

d'ici, on revoit la déco arc-en-ciel de la rue Sainte Catherine (du Village) ! c'est chouette vu d'en haut !

on arrive à l'île Sainte Hélène qui abrite le parc Jean Drapeau. c'est super agréable de rouler ici. il n'y a pas grand monde.

on fait le tour de la biosphère, et on reprend les vélos pour l'île Notre Dame.

ah oui...sur notre route, on voit au loin une sorte de gros piaf qui s'agite, je zoome, et je comprends qu'il s'agit d'un vautour (urubu à tête rouge) en train de dépecer une moufette. 

ambiaaaance !

...eh ben, crois-moi, c'est vachement joli que les écureuils.

on continue notre route entre totem et arbres dorés,

on roule sur le circuit Jacques Villeneuve (vitesse de pépés et cuissots en feu sur nos bolides rouillés),

on traverse les Floralies et on tente d'aller voir le stabile de Calder, mais malheureusement, la zone est en travaux, donc inaccessible.

on le verra juste depuis le pont de la Concorde (beaucoup moins raide et plus agréable que le pont Jacques Cartier)

on arrive sur une autre petite île (cité du havre) où se trouve "Habitat 67", un ensemble d'appartements-cubes

(qui ne rend rien en photo, même avec un filtre chelou, mais qui en vrai était très intéressant).

on longe les silos des usines de farine Fours Roses, et on rejoint ENFIN le vieux port de Montréal !

après tous ces efforts, j'ai bien mérité un "square aux canneberges et sirop d'érable"  (et aux graines aussi)(j'aime les graines)

eh ben c'était bon

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Réjouis-toi, les gens, car j'ai enfin fini de trier les 543 photos floues de cucus d'écureuils :

le débrief post vacances au Québec peut donc commencer ! ouéééééééééé.

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tout commence à Montréal dans le quartier Mile End.

on découvre notre jolie chambre rue Bernard O.

du blanc, du bois, et plein de plantes partout.

au rez-de-chaussée, les petits déjeuners délicieux préparés par Benoît du "Dépanneur Café"

on adore le quartier de ce airbnb et on est trop contents d'y rester 4 nuits.

ici, on peut croiser une fleuriste atypique (avec sa devanture remplie de cages à oiseaux), un glacier yummy,

un restaurant veggie ("la panthère verte"), et les meilleurs bagels du Québec (enseigne toute pourrie, oui, mais dedans, tout est pétri et cuit-maison devant toi !)

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on part découvrir le vieux port (mouais bof)

et le quartier gay "Le Village" (belle déco arc-en-ciel, mais c'est tout...)

évidemment, le premier écureuil que je croise se doit d'être photographié sous toutes les coutures. je prends tellement de photos, que ça fait un gif. oui.

j'ai couiné. et lui, il a continué à grignoter sa noisette, imperturbable.

bon, je comprendrai assez rapidement que des écureuils, je vais en croiser à peu près 15648 pendant mon séjour.

des roux, des gris, des noirs, et que donc, je devrais m'abstenir de TOUS les prendre en photo.

oui mais c'est dur.

sont tellement mignons.

allez une petite dernière pour la route :

donc, bon, reprenons.

on sillonne le Boulevard Saint-Laurent riche en street art, (c'est le festival Mural en plus) et en jolies fenêtres de toit.

 c'est coloré, c'est vivant, ça nous plait.

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fin de journée, on prend les vélos.

vintage, les vélos.

(= façon élégante de dire qu'ils sont pourris, trop petits pour nous et qu'il faut se mettre debout sur les pédales pour les faire avancer) mais ils ont l'avantage de nous faire gagner un peu de temps et de nous permettre d'arriver au Mont Royal (le grand parc qui surplombe la ville) avant la nuit.

on attaque la grande balade pour arriver au sommet au crépuscule.

en haut, le "chalet" a de belles porte-fenêtres, on observe le soleil se coucher et les buildings changer de couleur en contrebas,

il y a un piano abîmé qui joue faux, des grands danois (on dirait des poneys, mais non, ce sont bien des chiens), et un gars qui fait des figures avec son BMX.

on reprend le sentier en sens inverse, mais on réalise qu'il va falloir redescendre toutes les marches dans le noir :

le parc n'est absolument pas éclairé la nuit !

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entre les feuilles

 une invitation

une évasion

***

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on longe le canal du midi sur 35km,

d'écluse en écluse,

platane après platane, 

péniche après péniche

...

on arrive sur les berges argileuses du lac de la Ganguise

toujours aussi beau avec ses arbres à demi immergés

un pique nique, une micro-sieste, beaucoup de baignade et un classement de coquillages plus tard,

on peut reprendre les vélos pour les 35km de retour jusqu'à Pompertuzat.

 ***

(t'as vu ? cette fois-ci, pas de drame. pas de cri. pas de tibia défiguré. pas de mollet tuméfié. pas de cuissots en feu. pas de chemin fourbe non répertorié sur le GPS.

non. rien.

une balade pépère, quoi !)

 ***

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dans les Landes,

caresser la dune

slalomer entre les pins

et à la nuit tombée

capturer les nuages brûlants

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entre lacs et éoliennes

une belle boucle à vélo

et une installation dans les meules de foin !

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Je pourrais te vendre du rêve, en te mentant disant "ouais, 66 bornes, trop easy, regarde les jolies photos, tu m'envies, hein ?" sauf qu'en fait non, j'en ai bavé.

Le matin, ça partait plutôt bien : le nouveau vélo était prêt, avec un casque (discret), des poignées (dépareillées), une gourde (remplie), une selle (sublime) et dans ma sacoche, tout ce qu'il faut pour bien pique-niquer (= la motivation ultime de toute sortie)

on va dire que les 30 premiers kilomètres se passent super bien. le ciel est encore voilé, il fait bon.

au bord du chemin tout sec il me semble reconnaitre des siliques de radis ou de moutarde (ou de colza ?), complètement envahies d'escargots blancs

Escargots des dunes, aussi appelés escargot grimpeurs, ces petits gastéropodes ont l'habitude de prendre d'assaut tout ce qui permet de les éloigner du sol chauffé par le soleil estival, raison pour laquelle on peut les retrouver agglutinés par dizaines sur une seule plante.

extrait du blog "sauvagement bon"

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près d'un ruisseau, on passe un ptit moment à observer le ballet des libellules, (mais elles sont trop rapides pour moi, impossible de les photographier en vol)

il y a des libellules noires (caloptéryx), des bleues, des vertes,

et même une coccinelle qui vient parfaire le tableau

on traverse Portet puis Roques.

on longe les jolies maisons aux murs de briques et galets,

les trottoirs sont nappés de pétales jaunes (qui s'accordent parfaitement avec le vélo du gars, OUI. okéééé. ça va, fais pas ton crâneur)

c'est beau.

(sur le trottoir, ce sont les fleurs du savonnier ou "arbre à pluie d'or" ou "arbre aux lanternes", à cause de ses fruits qui ressemblent à des petits lampions, )

on admire l'albizia ("arbre à soie") qui se reflète dans la Garonne et dont les plumeaux chatouillent les nuages

non, vraiment, jusque là, c'est super.

ce n'est que bien après Muret que ça se corse.

il n'y a plus de nuages, il fait CHAUD et les chemins se transforment en parcours d'obstacles, avec ornières géantes, côtes impossibles, marches infranchissables, orties fourbes, et troncs qui te barrent la route.

on doit faire les derniers kilomètres en forêt, en marchant (trébuchant / jurant /maugréant )(raye la mention inutile) (ah non erreur : il n'y en a pas)  à coté du vélo, en se prenant régulièrement la pédale dans le mollet (ou le tibia) et en se faisant joyeusement lacérer les bras par les ronces.

et tout ça, sans avoir mangé.

ô joie.

le gps indiquait un parcours de 2h et je m'insurge. il nous faudra TROIS bonnes heures pour arriver au bout.

et c'était TROP

voilà. c'était ça, l'info vérité, que les photos ne peuvent pas raconter.

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on arrive sur la berge tant espérée. il y a de l'ombre. c'est joli. et c'est ENFIN le moment de pique-niquer (il est 14h30. oui, j'ai cru décéder)

malheureusement, pas le temps de baguenauder (haha)

on sait que le retour va être tout aussi rude que l'aller. faut pas trainer.

on replie la toile cirée, on dit au revoir aux libellules, et on repart pour 3 nouvelles heures de vélo.

youpi.

(ouais, bon là, je fais l'andouille juste après le panneau, j'étais encore sous l'effet du taboulé-maison-trop-bon, mais ça ne durera pas)

on change de chemin pour éviter (un peu) les ornières et les ronces, mais à la place, on a droit à de belles montées sous un soleil de plomb.

alors, OUI, tous ces champs dorés, c'est beau, mais crois-moi, c'est HAUT. et c'est LONG.

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voilà, les gens, c'était la sortie du 25 juin, qui restera gravée dans les mémoires (et dans les cuissots - bonjour les courbatures du lendemain- et sur les tibias et les mollets aussi #ArnicaAllOverMyBody)

dans deux ou trois jours, on en rigolera, pas vrai ?!

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essayons juste de nous souvenir de ça :

les pompons

les galets

les libellules

et les champs de blé

***

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