Voici des bouts de mon illustration hivernale pour Abricot:
des bouts en cours de réalisation, et des bouts finis.

Vous aurez remarqué, observateurs comme vous êtes, qu'il n'y a pas l'ombre d'une oreille de lapin, pas la moindre trace d'une pattoune de lapin, pas même un pitibout de truffe de lapin dans cette illustration.

ben, vi, mais c'est pour le suspeeeeense.

Encore une dancing-loutre venue des pays chauds...         

Et faut pas trop la chercher la Spanish Loutre, parce qu'un coup de castagnettes, ça peut vite partir.
Un coup de talonnette aussi.

(Au fait, c'est mon 200ème post sur ce blog. Pour fêter ça, j'organise un ptit feu d'artifices dans toutes les grandes villes de France. Mais trois fois rien, hein. Juste quelques pétards histoire de marquer le coup.)

Suivez le piou,

...et bon week-end !

Enfin!
Koh Lanta est de retour sur nos pitizécrans.
Il était temps.
Je me languissais.
Koh Lanta, c'est ma soirée-compassion. Je fais des "ah" d'admiration en mangeant ma plaque de Crounch le vendredi soir devant des zaventuriers qui se partagent héroïquement 1 arête, 3 demis copeaux de noix de coco et une louchette de riz même pas cuit.

Ces gens qui signent pour partir sur une île sans bungalow climatisé, sans amis, sans Tahiti-douche, et surtout sans manger, ça me fascine.
En plus, ils font du sport tous les jours, ils dorment par terre toutes les nuits (accessoirement à côté de gens et de bestioles exotiques avec qui ils n'ont même pas eu le temps de sympathiser), ils se lavent à l'eau de mer qui pique et qui gratte tous les matins, et ils n'ont qu'un seul maillot de bain et qu'un seul pitifoulard ridicule pour toute la durée de l'aventure.

Moi je dis: chapeau.

Et pis je dis aussi:

Heureusement que la télé n'est pas en odorama.

Heureusement qu'il existe encore des îles sur lesquelles on peut aller sans être obligés de se poser une patte en l'air sur un poteau en plein cagnas pendant 3h.

Et heureusement que le Crounch est en vente libre.

*Tag Objet Fétiche

J'ai été taggée par Araïs, alors, j'ai dû organiser un mini concours pour élire mon objet fétiche préféré, parce que pour de vrai, j'en ai des milliards.

Je ne reviendrai pas sur mon incontournable pistocolle chéri. Je vous ai déjà raconté notre love story en long en large et en travers.
Je vous ai aussi parlé de mon pitichat qui remue la papatte et que j'aime trop.
Mais au panthéon de mes objets fétiches trônent aussi:
une étiquette de voyage en forme de gorille (offerte par ma fan number one), une grenouille qui marche, un escargot qui remue la tête, deux finger-monsters ramenés du Canada, un Monsieur Bonhomme en gel pour quand on se fait un bobo, ma trousse motif chatons de chez Paperchase, une boîte de pansements en forme de cœur et de bisous, et tout un tas d'autres zigouigouis tous aussi futiles et absSSssolument indispensables que j'ai pas eu le temps de prendre en photo.

Mais en y réfléchissant bien, mon objet vraiment-fétiche-que-s'il-existait-pas-il-faudrait-l'inventer, je dirais quand même que c'est ma valisette en carton (Big Up à Linda de Suza).

Des valisettes en carton, j'en ai plein. Mais, celle-là, c'est celle qui me suit partout en dédicaces (parfois même jusqu'à Limoges, imaginez).
Elle est rouge, avec des autocollants, des feutres et des Posca dedans. Elle est un peu usée sur les bords. rafistolée juste cki faut.
Je l'aime.

Pour la rentrée, j'illustre le très joli poème de Christian Merveille dont voici un extrait:

(...) J'irais bien à l'école des oiseaux
pour apprendre à voler très haut
et dessiner d'un grand coup d'aile
nuages, soleils et arc-en-ciel (...)

Amis du bon goût, bonjour.

Si vous mixez un peu de Miss Loutre (pour le diadème) avec un brin de Wonder Loutre (pour les bottes assorties au soutif doré), et parsemez le tout de quelques paillettes et de plumes d'autruche fluo, vous obtenez, la loutre la plus hot de l'été: Ze Brazilian Loutre !

Samba !

Private Note à ma pitite transpalette chérie: est-ce qu'il y a assez de plumes "postérieures" à ton goût ?
Private Note à mister guigui-qui-aime-beaucoup-sa-vie: dis à Mado que je lui rendrai ses bottes lamées à temps pour le concert.

Un ptit crayonné pour le magazine "Abricot" de novembre:
On m'a confié l'illustration de la fameuse chanson "Cerf, cerf, ouvre moi ou le chasseur me tuera !"

Jvous avais bien dit qu'il y aurait du renne et des sapins au menu dans peu de temps !
Ben voilà !

Je ne sais pas si vous savez, les gens, mais tous les mois dans le magazine "Manon"(Milan Presse) je fais un ptit strip qui met en scène cte pestouille nommée Lulu...
C'est une râleuse hors-pair, une chipie de compèt', du coup, même après 60 numéros, elle m'inspire toujours autant!

Voici le strip du mois de juillet qui s'intitule "Les vacances chez Mamie":

Bonnes vacances, les gens!

...c'est toujours rigolo de dessiner des cartables et des fournitures scolaires alors que les grandes vacances n'ont même pas encore commencé.

Jvous montre un ptit bout du dossier "spécial rentrée" qui paraitra dans le magazine "Manon" de septembre:

Ensuite, en pleine moiteur du mois d'août, j'attaquerai les rennes, les sapins aux cimes enneigées, et les papanoyel touts bien emmitouflés dans leurs plaids 100% laine!

Une loutre made in Bollywood, toujours pour fêter le kitsch et l'été.

Ce week-end, c'était roller au milieu des pins, baignade dans les rouleaux, et bronzette sur le sable fin de Biscarrosse.

Le truc bizarre à droite, ce n'est pas une patte de loutre fossilisée, c'est juste qu'on a joué à ramasser des coquillages (et surtout des couteaux) pour se faire une belle pédicure.

ça y est!
enfin!
Le Hors Série Petites Mains spécial "ZOO" est sorti!
Vite, vite, profitez du week-end pour sortir votre colle et vos ciseaux et fabriquer toutes ces ptites chosettes aux couleurs exotiques!

(bon, moi, personnellement, ce week-end, je pars vers l'Océan, sans colle, sans ciseaux, sans même mon agenda, avec juste un appareil photo histoire de pouvoir vous ramener quelques images bien iodées.)

Chic! j'ai une rubrique à illustrer pour le magazine Julie du mois d'août chez Milan Presse.
ça parle des secrets de beauté: les anglaises et leur teint de rose, les brésiliennes et leur tonus légendaire, les beaux cheveux des tahitiennes, tout ça quoi!

Et voilà ce que ça va donner:

Ayé, c'est fini. Toutes les planches de "Si jte mords, t'es mort", sont chez Arnaud, le photographe. Moi j'ai enfin fini ma part du boulot.

Et pour me reposer d'avoir tant pistocollé et tant découpé, qu'est-ce que j'fais?...

Je découpe des ptits carrés dans mes chutes de papiers.

Oui, oui, des ptits carrés qui servent à rien, collés côte à côte.
ou parfois des ronds qui forment des arbres. ou des carrés superposés pour faire des immeubles ou de longs cous de girafes...

Un vrai truc de monomaniaque.

Et je fais ça aussi en dédicaces: je découpe c'qui traine sur la table pour décorer mon affichette. Les papiers de bonbons, les prospectus, programmes, catalogues, tout y passe.

(faudra que je parle de cette addiction au Docteur House lors de notre prochain rendez-vous...)

Je veux que le soleil reste et s'installe.
Alors, après ze african-doudou-loutre, j'invoque la loutre hawaïenne, histoire d'avoir le temps d'étrenner mon bikini en noix de coco et mon pagne en raphia avant le retour de l'hiver.

Qu'on se le dise, la doudou-loutre, (ou la mama-loutre-Benz, si vous préférez), ben, ça marche pour invoquer les sunlights!
Le 17 juin, j'avais demandé du soleil, et PAF, dès le 18 on en a eu.
Et pas de la gnognotte, pas du ptit soleil timidou planqué entre 2 cumulus, NAN, du pur soleil qui brûle, qui fait pousser les palmiers sur le balcon et qui impose tongs et écran total.

Et si je demandais une camionnette en or?
Des abdos en titane?
Un bungalow planté dans un lagon privé à Bora-Bora?

Vous croyez que ça marcherait?

En argent, en fausses pierres, en pur toc, en vrai cristal Swarovski (oui madame), en plastique ou en nacre, mes big bagouses, je les aime.

Il y a les big-carrées, les big rondes, les big qui brillent de mille feux, les big ethniques
et les siouper big plutôt zarbi.

C'est mon ptit côté Kark Lagerfeld.
Sauf que pour de vrai, moi, j'en porte rarement plus d'une à la fois...

*les ptits badges à côté de mes bagouses pop sont ceux de cécile bonbon. et la peau de bêêêête sous ma mimine parée de diamants, c'est pas du vrai renard des neiges, hein? juste du poil synthétique. promis.

Regardez les gens, je ne mentais pas: tout est bien qui finit bien!

*illustration à paraître dans "Abricot", pour Fleurus Presse.

Bonne nouvelle:
la Nioustar, c'est terminé, on peut enfin se dévouer corps et âme au Docteur House.

Aaaaaaah...

Plonger dans son regard bleu usé comme un vieux jean, rire (ou pas) de ses remarques acides, grossières ou méchantes (ou les 3 en même temps quand il est en forme), se perdre dans ses diagnostics remplis de maladies auto-immunes et de neurofibromatoses auxquelles on pige que dalle mais on s'en fout, claudiquer avec lui de salle d'op' en salle d'examen, s'inquiéter de son addiction aux anti-douleurs, au whisky, aux séries-télé, et aux tee-shirts mal repassés...

De quoi bien remplir nos mercredis soirs.

De quoi nous aider à patienter jusqu'à la prochaine Nioustar, et pallier l'absence terrible de Dédé.

Car comme Dédé, le Docteur House a des doigts de fée jazzy qu'il promène sur son piano à la nuit tombée, comme Dédé, ses répliques font mal ou font mouche, comme Dédé, il a le menton en friche sexy, et comme Dédé il fait mine de ne pas remarquer que les filles succombent à chacun de ses haussements de sourcil,...et ça c'est la grande classe.

(Note aux abonnés de Téléloisirs: oui, je sais que cette semaine le Docteur s'est immiscé sur nos écrans mardi au lieu de mercredi. Mais avant, c'était le mercredi en même temps que la Nioustar de M6. Et comme j'avais envie de faire ce parallèle audacieux entre Dédé et le Doc, ben, j'ai refait la grille des programmes à ma sauce. Na.)