ici,

chaque plateforme, trouvait son locataire

chaque îlot berçait son occupant

Alors, alors...

En fait, voilà :

J'ai trouvé ce chouette tuto chez "Work and Process" et ça m'a immédiatement donné envie de plier du papier.

beaucouuuuuup de papier.

plein.

là-maintenant-tout-de-suite.

certes, je vais pas te le cacher : c'est longuet.

mais c'est pas compliqué. et ça nécessite zéro investissement matos.

et surtout, quand tu vois que ça commence à prendre forme, ça devient ultra addictif, crois-moi.

tu plies, tu plies, tu plies, et déjà,

là,

c'est beau,

tu couines.

on dirait une sculpture, tu trouves pas ?...

à ce stade de la fabrication, je t'avoue que j'ai du mal à croire que toute cette longueur de pliage soit nécessaire pour fabriquer une seule pitite lampe... mais en fait, si.

regarde :

tu passes un fil, tu noues, tu serres,

tadam c'est fini.

la madame du tuto n'avait pas menti.

et là,...

le meilleur moment, c'est quand tu la poses au milieu du salon, que tu l'allumes et que tu glapis "cémouakiléfé, cémouakiléfé"  tout en te lançant dans une petite danse de la joie giratoire à base de pas-chassés, dodelinage de la tête et rotations des coudes (si tu ne parviens pas à visualiser cette chorégraphie complexe, pense à la danse des canards et à Sheila dans "l'école est finie", secoue un peu et... voilààààà.) bref, tu virevoltes tout autour de ta merveille, tu la photographies sous tous les angles.

pendant une heure.

c'est le meilleur moment.

et là, tout à ton exaltation, (et aussi un peu parce que la batterie de ton apn est déchargée), tu te surprends à vouloir créer des déclinaisons de ton oeuvre...

ouais, carrément.

et pourquoi pas en faire une applique ?! (il est 22h, mais peu importe. l'exaltation, jte dis.)

j'entreprends donc un demi pliage sur un papier plus petit, je fabrique une sorte de socle en carton plume, et ni une ni deux, en vlà une pour la chambre :

et deux autres pour l'atelier !

 hiiiiiiiiiiiiiiii !

ça maaaaaaaaaaarche !

...et une deuxième danse de la joie, une...

 ▲▲▲

Bon, maintenant, c'est à ton tour, les gens, d'origamiser la lumière partout chez toi.

et surtout, tu viens me raconter.

l'exaltation,

les couinements,

les pas-chassés,...tout ça.

je compte sur toi.

quelle est donc cette étrange sculpture qui envahit le sol de mon atelier ?...

dès demain, jt'explique tout et plus encore.

dans sa maison en carton...

quant à moi, malgré les apparences (non je ne passe pas mon temps à cuire des tartes et photographier des bestioles), je travaille (aussi) !

sur du parascolaire, sur les grains de sel de Lulu à venir, sur les prochaines bêtises de la Princesse éponyme, sur des nouvelles aquarelles pour le chef étoilé, et sur quelques nouvelles comptines...

* bon week-end à l'ombre, les gens ! *

du rouge aussi frais que du bleu

du bleu qui clapote

et du rouge gorgé d'eau

timidement, elle étrennait son nouveau maillot

pointes des pieds sur sable chaud

et lunettes fumées pour oublier les badauds

moins jolies et moins abondantes que l'an dernier,

mais largement assez pour faire de belles tartes et quelques pots de confiture...

cette fois, ça y est, c'est vraiment l'été !

elle est entrée chez nous par erreur

j'ai pris le temps de l'observer

ses ailes noires comme des plumes d'oiseau

et son corps bleu pétrole,

iridescent

j'aime bien ce genre de rencontre inattendue...

et toi, les gens, t'as eu des invités surprise, dernièrement ?

depuis mon perchoir

je regardais pousser

les bonheurs bigarrés,

les rencontres improbables

et les mélanges métissés.

drôle de nom pour ce petit restaurant, mon coup de coeur toulousain du moment

des légumes frais joliment cuisinés et bien assaisonnés, du poisson fondant, des desserts maison, un accueil souriant et un décor raffiné...que demander de plus ?

jte conseille vraiment d'y aller (et de réserver)

"Le façon-façon" 4, rue des Blanchers, 31000 Toulouse (09 82 43 95 92)

et les premières fleurs, d'un bleu-mauve très timide, cette année...

"agapanthe" : du grec "agape" (amour) et "anthos" (fleur)

 ****

****

parce que même avant qu'elle n'éclose, j'adore cette fleur...

parfois,

je m'endormais sur un coussin de feuilles

électriques

pour que mes rêves pétaradent

façon ballet hypnotique

pyrotechnique

• • • 

à une encablure du dernier ricochet

je gardais le secret

d'un recoin, escarpé,

à l'abri des rochers

 • • •

et toi, les gens ? t'as une cachette secrète ? une évasion de prédilection ? un recoin où tu te mets au frais ?

raconte.

fais nous rêver.

non, non, je ne me suis pas mariée sans rien te dire les gens, (on dirait un bouquet de mariée, avoue ?)

en vrai, c'est juste parce que ma copine se souvenait que j'adore les fleurs blanches et vertes qui ressemblent à des pompons.

et ben voilà. tout y est.

c'est beau, non ?

L'autre soir,

une joyeuse bande de potes s'était invitée à la fin du repas :

Jacotte, la pimpante mousse fromagère au citron (et son nouveau topping explosif), Johnny, l'indétrônable muffin croustifondant, et Josette, la toute nouvelle tartelette au chocolat bien costaude.

et là, tu te demandes : alors, Josette ? elle était comment ? elle a passé le crash test gustatif ?...

attends, je zoome (et je croque) pour que tu voies mieux

(ouais, c'est violent)

.......... alooooooooors...

sous ses airs gourmands, et son allure débonnaire, je dois dire que Josette nous a un peu déçus...avec sa base biscuitée + préparation à base de pécan/sirop d'érable, ben, elle manquait un peu de finesse et de caractère aussi. bref, la nouvelle n'a pas réussi à s'imposer dans la team des desserts qui déboitent.

Josette, tu sors.

à la place, on lui a préféré sa remplaçante, Josiane, qui poireautait sur le banc de touche (au frigo) et qui n'était même pas censée jouer ce soir-là (parce que je l'avais préparée à l'impro en rajoutant juste de la noix de coco aux restes de ganache et que du coup, je pensais qu'elle serait foireuse.)

au final, elle était plus équilibrée, et plus forte en goût que Josette. une sorte de "bounty" biscuité et très chocolaté, simple, sans prétention, mais efficace.

Josiane, tu reviens en deuxième semaine.

 et toi, les gens, ya qui dans ta dreamteam de desserts ?

je dépiaute un petit monde rempli de pépites

ça claque,

ça glisse,

ça crépite.

Au loin, dans sa forêt de bambous, le radis-tigre-du-Bengale dort.

ou pas...

les feuilles tombent sur sa majestée poilue, qui ne moufte même pas.

Zen.

En vrai, le radis-tigre aime beaucoup se rouler dans les feuilles sèches.

ben, oui, c'est chou.

Mais n'essaie pas de lui expliquer qu'elle a le poil qui agrippe bien la crasse, comme un vieux swouiffeur dégueu, et que ce serait sympa qu'elle s'ébroue AVANT de rentrer dans la maison, rapport au fait que je viens de faire le ménage, tout ça,...

non, vraiment...

elle s'en fout.

finir la semaine comme je l'ai commencée

aspirée

les yeux tournés vers le bleu

v a p o r e u x

une souris verte qui marche sur la pointe de ses bottines jaunes...

un lion ronchon dans une grotte aux ptits rideaux bien coquets...

oui oui, je m'amuse bien...!!