ma déco 100% mortier
oui, ce titre est alléchant, hein ? tu sens la finesse et l'élégance qui s'en dégagent ?
après des mois d'absence, je reprends le chemin des douityourself (mais en vrai, le mortier, j'y étais dedans dès fin septembre)
bon, tout d'abord, un peu de sémantique : il faut que tu saches que tout le monde dit "cache-pot en béton" par-ci ou "bougeoir en béton" par-là, mais en fait, les douityourselfeurs te mentent. en vrai, pour faire des ptits objets déco "effet béton", ben, faut utiliser du ciment. ou du mortier. le mortier c'est du ciment avec du sable fin dedans.
voilà.
là, tu te dis "elle nous fatigue avec sa sémantique, venons-en aux faits, que diable !" (oui, j'aime à penser que toi, les gens, tu t'enflammes pour mes diy et que tu t'exprimes de façon un peu désuète)
mais je te le dis : cette parenthèse n'était pas vaine. elle te fera gagner un temps précieux lorsque tu partiras chez mon pote liroy. grâce à elle, ton petit panier vert élégamment coincé au creux du coude, tu pourras déambuler avec l'assurance de la bricoleuse QUI SAIT ce qu'elle cherche. et ça, c'est toujours bon pour l'égo.
moi, comme j'étais pressée, j'ai voulu utiliser un fond de vieux sac de ciment "à tout faire" de 30kg stocké dans le garage. bon, ok, il avait séché sur les bords. et le sac était tout déchiré et je pouvais plus lire les instructions, ça sentait le plan pourri, mais je me suis dit qu'avec un peu d'eau, (de chance), et beaucoup d'huile de coude, j'allais venir à bout de tous ces grumeaux caillouteux et obtenir une belle pâte à pancake lisse et épaisse comme sur les milliers de tutos visionnés et réaliser tous les petits objets bétonnés dont je rêvais DEPUIS DES SEMAINES, là maintenant, tout de suite.
FAUX. les grumeaux, ça rend le ciment friable. et c'est moche.
petit point photos-vérité (fail inside) :
j'aurais dû prendre directement l'option 2 :"ok, chuis pressée, mais je vais quand même aller chez liroy pour acheter un pitipaquet de mortier NEUF de 1,5kg à 2€, et un pitipaquet de ciment gris à 3€ histoire de partir sur de bonnes bases, et de ne pas bousiller 1235489 contenants pour rien."
car oui, pour faire des petits objets en mortier, il te faut des contenants. en plastique, c'est mieux. du coup, il faut manger beaucoup de yaourts, et être à l'affut du moindre petit pot de ricotta, de la moindre barquette de chèvre frais, car ce sont ces contenants qui vont donner toute l'originalité de tes créations.
(mise en garde : sache que cette activité peut rapidement devenir addictive. voire, dangereuse. personnellement, je me suis vue sillonner les allées de carrouf, frénétiquement, l'oeil injecté de sang, à la recherche de TOUS les contenants en plastique dans lesquels je pourrais couler du mortier. ou te retrouver à VOLER des gobelets en plastique dont les facettes te plaisent trop quand on t'invite pour l'apéro.)
bref.
j'ai récupéré tous les contenants en plastique de la baraque, je les ai huilés, je les ai remplis de ma mixture, j'ai enfoncé un autre contenant plus petit (huilé lui aussi, et lesté avec des petites billes) pour faire la contre-forme, j'ai tapoté pour que les bulles remontent, j'ai tout posé bien à plat (pas en plein soleil) et là,...il a fallu attendre.
c'est le pire moment du DIY.
si tu ne veux pas être tenté de démouler tous tes objets trop tôt, je te conseille de poser quelques jours de congé et de partir loin, très loin.
si tu sens déjà que tu vas avoir du mal à t'arrêter, ne lis pas ce qui suit.
car je te dégaine la variante ultime : sache que tu peux aussi créer tes propres moules ! haaaaaaaan, une multitude de possibilités s'offre à toi.
moi, j'ai commencé par une petite maison (enfin, non par 6 petites maisons). une bande de carton assez rigide plié et collé au pistocolle, un peu de scotch pour imperméabiliser le carton, et (éventuellement) une paille pour créer le conduit de la cheminée :
une fois que c'est sec (tu couines), tu démoules (tu couines), tu parviens à enlever la paille (tu couines), tu ponces (là, tu couines moins, parce que tu réalises que t'as oublié de mettre des gants depuis le début, et que donc tu n'as plus d'épiderme et que tes cuticules seront pourries pour les 10 prochaines années) et tu vernis (t'en profites pour te vernir aussi un petit peu le dessus des mains histoire de recoller tes cuticules et de reformer un semblant de film hydrolipidique)
tu glisses une petites déco dans la cheminée et là, tu ne couines plus, tu biches...
voilà les gens, je crois que tu sais tout sur le mortier (qui donnera un effet plus "pierre" à tes créations ) et le ciment (pour un effet plus lisse façon "béton ciré")...
alors, à toi de jouer, maintenant !?
Salon du livre de Montreuil
je ferai le poirier sur le stand de Didier jeunesse
de 15h30 à 17h30 le samedi 3 décembre
et de 10h30 à 12h30 le dimanche 4 décembre !
...
Pierre Delye et Maria Jalibert seront là aussi.
tu devrais venir !
bonne étoile
souvenirs de Pézenas (côté école)
alors, à Pézenas, je rencontrais des classes, et..
j'ai reçu un très beau collage/dessin de Swann (inspiré par Ptit Biscuit) qui m'a bien fait rire :
(j'adore la mention "on voit la colle, non ?!")
***
et puis, j'ai reçu un super chapeau de ptit bonhomme-sapin de noel de la part de la classe des...mmm...rah...CP ? CE ?...de l'école...rah... j'ai oublié !! (si vous passez par ce blog, gentille maîtresse, redites-moi d'où vous veniez ?!)
(je l'ai agrémenté d'une petite guirlande électrique pour faire une photo festive à souhaits.)
***
et puis aussi un très beau recueil de haïkus de la part de la classe des CE2-CM1-CM2 de l'école Léon Lagarde.
autour du thème "Et pourquoi pas ?" ils ont grave assuré
j'en ai choisi quelques uns, comme ça, juste pour que tu voies... mais tous étaient très chouette.
voilà !
***
le raccoon au lasso
Pézenas en quelques photos
alors, Pézenas, c'était comment ?
ben écoute, plutôt super chouette (et super bon !)
mate un peu la vue que j'avais depuis les 2 petites fenêtres de mon "donjon"
l'accueil de l'équipe de La Maman des Poissons est top (merci Hélène, Elsa, Françoise, Maïda, Delphine etc...)
la vieille ville est très jolie, toute pavée, de belles portes, de beaux balcons et des plantes qui grimpent partout
on a dégusté-dévoré les buffets préparés par Manu (magique Manu et ses verrines poétiques) dans "L'Illustre Théâtre",
avec ses fanions et son allure de grange débraillée, j'ai adoré.
puis un ptit détour vers le Théâtre Municipal où Pierre Delye racontait. Sublime théâtre à l'italienne, avec pampilles et velours rouge très coquet...
et enfin, la belle expo de Samuel Ribeyron,
totems étranges et drôles de végétations
ah quel beau boulot !
ah oui, et puis aussi le tournage (flippant et nocturne) de la vidéo "ouvrons les cartons" pour la médiathèque de Pézenas...
on a bien ri.
(sauras-tu reconnaitre ma prestation "capillairement" remarquable ?)
autre grand moment : la réalisation d'un mini film d'animation en papiers découpés, en direct devant nos yeux ébahis par le parrain du salon, Nicolas Bianco Levrin et Samuel Ribeyron.
dès que j'ai la vidéo, je la rajoute.
et voilààààà !
trop bien, hein ?!
Salon du livre de Colmar
de rouille et d'eau
Pestes Friends Forever
Salon du livre de Pézenas / La Maman des Poissons
cueillette
Haute-Corse, Centuri & le sentier des douaniers
jour 7
dernier petit déj face à la mer, et petit arrêt à la Marine d'Albo pour aller caresser les galets de schiste vert
dernier coucou à nos copains de bord de route,
petit stop au moulin de cédratine pour se dégourdir les jambes et s'aérer le museau.
le trajet est long, très long et plein de virages pour arriver à Macinaggio.
et là : DÉCEPTION. le ciel est ultra plombé, et ya vraiment beaucoup trop de vent. j'ai pas du tout envie de m'engager sur le sentier des douaniers avec ce temps :
brrrrrr...
du coup, tant pis, on se dit qu'on a fait toute cette route pour rien, et on reprend la voiture pour aller voir de l'autre côté du cap si la météo est plus clémente.
et COMMENT ON A TROP BIEN FAIT !
déjà, le port de Centuri est trop joli. en plus, il y fait beau et chaud. et puis, les restaurants sont quasi tous ouverts (ah oui, je précise, parce que parfois, on a bien BIEN galéré pour trouver un resto potable ouvert fin octobre).
on choisit une place à l'ombre des figuiers, la vue est parfaite, et cherry on ze cake, nos salades sont fraîches et BONNES. youhou.
bref. tu l'auras compris : on est contents. ça nous met en jambe direct pour attaquer le chemin des douaniers. il est censé être plus sportif de ce côté, mais les caillasses, on adore ça.
les roches sont vraiment belles, de toutes les couleurs possibles, par strates, déchiquetées, à trous-trous ou carrément façon dentelle.
dans les criques, cormorans et eau turquoise,
et puis, le ciel commence à se voiler, on finit notre petit aller-retour de 2h, juste avant que les nuages n'aient nappé le village.
***
voilà les gens, les vacances en Haute-Corse, hors saison, c'est fini !
Haute-Corse : Occi, Calvi, Saint Florent & Nonza
jour 6
On prend la voiture jusqu'à Lumio. on se gare et on monte le sentier qui mène au village médiéval (en ruines) d'Occi. c'est une mini-mini rando. en grimpant vite, la montée nous prend à peine 20mn.
jolie mise en jambes matinale qui nous permet de prendre de la hauteur et d'avoir une vue sur la baie de Calvi.
on redescend encore plus vite, et on fait un tour à Calvi (justement). on rejoint la grande plage de la pinède pour se tremper les pieds, bouquiner, bronzer, et pique-niquer. puis, on file vers Saint-Florent, on fait le tour de la citadelle, et on mange une glace (artisanale pas mal du tout) sur le port.
on reprend la route vers le nord, direction le Cap Corse où nous passeront les deux dernières nuits, au "relais du Cap".
la nuit tombe. il est temps de monter à Nonza pour assister au coucher du soleil.
les ruelles sont belles, les toits aussi, et toute une famille de chats noirs est de sortie,
on passe un bon moment tout en haut, à côté de la tour, pour observer le soleil qui descend doucement dans la mer à travers le coton des nuages....
ya un vent de fou, mais c'est trop beau !
***
Haute-Corse, Agriate
jour 5
On rechausse les moches shoes et direction la supeeeeeerbe plage de l'Ostriconi.
déjà, le truc cool, c'est que pour y accéder, tu dois traverser une petite rivière, et ça je ne m'y attendais pas : les roseaux, les poules d'eau, c'est hyper apaisant, je trouve. et puis ya un ponton. j'adore les pontons. et puis, j'ai aperçu un martin-pêcheur en arrivant, et je voulais absolument le revoir pour le photographier, mais en fait, il n'est pas revenu. et puis j'ai lu sur un panneau qu'il pouvait y avoir des LOUTRES ici. (et des rats musqués aussi, mais ça, ça fait moins envie) donc, au cas où tout ce ptit monde se radinerait pour nous faire un défilé, on s'assoie sur le poton, sans un bruit, et on attend.
les poules d'eau (ou plus précisément les "foulques macroules", j'ai cherché. mot compte triple, kamoulox, 18 points Alain Bougrin Dubourg) nous font leur concerto (si tu veux les entendre clique là), les gros poissons font des plongeons, l'air est doux, on est bien.
mais pas l'ombre d'une loutre.
on continue donc vers la plage d'Ostriconi. elle est quasi déserte. On s'engage vers les dunes pour emprunter le sentier de randonnée en direction d'une autre plage, celle d'Acciolu.
ça grimpe au milieu des myrtes et du romarin en fleurs, on est seuls, il fait chaud, ça sent bon
à peine 2h plus tard, nous descendons vers celle que nous appellerons dorénavant "notre" plage.
oui, en toute simplicité. Acciolu, c'est chez nous.
l'eau était claire et bonne, et à part les guêpes qui nous ont un peu gâché la partie pique-nique, c'était parfait.
on a beaucoup aimé cet endroit.
(faudrait être un chouille difficile pour ne pas apprécier, je te l'accorde..)
(j'ai évidemment ramené ces trésors en bois flottés !)
***
retour par le même sentier, on repasse par la grande plage d'Ostriconi où quelques personnes se baignent aussi, on retraverse la rivière (toujours pas de loutre) et on reprend la route.
comme j'ai trèèèèès envie de trouver un oeil de Sainte Lucie, on se dirige vers la plage d'Arinella, où, d'après un guide, on doit pouvoir en trouver.
je ratisse des mètres et des mètres carrés de plage, et RIEN. enfin, si, plein de jolis ptits coquillages et de cailloux tout doux, mais pas l'ombre d'un oeil de Sainte Lucie.
mais bon, c'est pas grave, la plage est belle et j'adore ratisser.
la nuit commence à tomber, on rejoint Algajola.
Enregistrer
Haute-Corse, Balagne
jour 4
On laisse les moches shoes de rando dans le coffre et on fait le tour des villages de Balagne : Belgodère, Speluncato, Sant Antonino, Aregno, Pigna, Corbara, ïle Rousse,...
Sur la route, les rapaces (des milans royaux) sifflent et tournoient au dessus de nos têtes,
dans les villages, je compile les photos de belles portes et de chats peureux.
***
vers 18h, on rejoint le petit village d'Algajola où nous passeront 2 nuits (dans un hôtel au look plus...mmm...comment dire ?...suranné que le précédent, mais avec une vue super dégagée sur la mer et les pieds dans l'eau...et ça c'est beau.)
***
Haute-Corse, lacs de Melu et Capitellu
jour 3
on prend la voiture (en évitant veaux, vaches, cochons) pour se rendre au parking de la réserve naturelle.
comme on est hors saison, c'est très calme, et gratuit.
on ouvre les portières et là, c'est le choc : un vent glacial de FOU FURIEUX nous fouette le visage.
(tu sens le froid sur le photos ??!)
on superpose absolument tous les vêtements qu'on a à disposition (la bagnole de loc aurait eu des tapis de sol, je me serais enroulée dedans, mais elle n'en avait PAS), et on part à l'assaut de la montagne en se disant qu'on est quand même un ptit peu barjo sur les bords...on suit la rivière et en moins d'une heure, on arrive au lac de Melu (à + de 1700mètres d'altitude)
ok, il fait foid, mais la rando était courte et plus facile que celle de la veille, donc on est contents. et puis, c'est vraiment super joli.
on continue la rando vers le deuxième lac, à 1930 mètres d'altitude. et là haut, je te le donne en mille, il fait ENCORE PLUSSE froid. le lac de Capitellu est très impressionnant, mais moi, contrairement à ce que j'ai pu lire dans les guides, j'ai préféré le premier. plus doux, plus cocon, plus coloré.
on pique-nique donc tout en haut, en compagnie des "chocards à bec jaune" (et à pattes oranges)
et puis, on redescend par l'autre côté de la falaise (équipée de 2 échelles bien raides et de chaines), ça fait un peu "via ferrata", c'est chouette.
***
Haute-Corse, lac de Ninu
jour 2
on prend la voiture et après une bonne heure de virages (bordés de châtaigners et de gros cochons qui roupillent et se dorent la couenne au soleil),
on arrive enfin à la maison forestière d'où part la rando.
ça commence sous les pins, au milieu des fougères et des champignons. on est seuls, il fait froid, il fait beau.
là, ça a l'air easy, mais en vrai, ça monte sévère (le lac est à + de 1700mètres d'altitude) et je fatigue.
après 2h30 de marche dans les éboulis, (parfois à la limite de l'escalade) on arrive ENFIN au lac et ses fameuses pozzines !
(malheureusement moins vert fluo que ce à quoi je m'attendais. ben oui, c'est l'automne...)
on pique-nique sur les rochers,
on saute dans les pozzines qui font un bruit spongieux rigolo
(et on se mouille les chaussettes aussi)
(mais que ne ferait-on pas pour une jolie photo, hein ?),
et vers 13h30, on repart dans l'autre sens...
2 heures et quelques de marche nous attendent encore pour regagner la voiture...!
yeeee-ha !
***