Le piège à loups
j'ai testé (deux fois) un nouveau resto rue des tourneurs à Toulouse
verdict ?
joli logo, joli lieu, accueil très sympa et belles assiettes yummy.
bref, je te le conseille vivement.
j'ai testé (deux fois) un nouveau resto rue des tourneurs à Toulouse
verdict ?
joli logo, joli lieu, accueil très sympa et belles assiettes yummy.
bref, je te le conseille vivement.
on longe le canal du midi sur 35km,
d'écluse en écluse,
platane après platane,
péniche après péniche
...
on arrive sur les berges argileuses du lac de la Ganguise
toujours aussi beau avec ses arbres à demi immergés
un pique nique, une micro-sieste, beaucoup de baignade et un classement de coquillages plus tard,
on peut reprendre les vélos pour les 35km de retour jusqu'à Pompertuzat.
***
(t'as vu ? cette fois-ci, pas de drame. pas de cri. pas de tibia défiguré. pas de mollet tuméfié. pas de cuissots en feu. pas de chemin fourbe non répertorié sur le GPS.
non. rien.
une balade pépère, quoi !)
***
l'avantage quand tu fais une balade de 66 kilomètres, c'est que t'as BIEN BIEN le temps de trouver PLEIN de trésors sur le chemin (oui, bon, on se console comme on peut)
plumeaux de soie (de l'albizia)
fruits verts (du savonnier ou "arbre aux lanternes")
et monnaie-du-pape (ou "herbe aux écus")
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et quand tu "déshabilles" la monnaie-du-pape, ça donne ça :
un joli disque blanc nacré,
et 2 membranes pleines de graines.
c'est quand même dingue, la nature, hein ?
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Je pourrais te vendre du rêve, en te mentant disant "ouais, 66 bornes, trop easy, regarde les jolies photos, tu m'envies, hein ?" sauf qu'en fait non, j'en ai bavé.
Le matin, ça partait plutôt bien : le nouveau vélo était prêt, avec un casque (discret), des poignées (dépareillées), une gourde (remplie), une selle (sublime) et dans ma sacoche, tout ce qu'il faut pour bien pique-niquer (= la motivation ultime de toute sortie)
on va dire que les 30 premiers kilomètres se passent super bien. le ciel est encore voilé, il fait bon.
au bord du chemin tout sec il me semble reconnaitre des siliques de radis ou de moutarde (ou de colza ?), complètement envahies d'escargots blancs
Escargots des dunes, aussi appelés escargot grimpeurs, ces petits gastéropodes ont l'habitude de prendre d'assaut tout ce qui permet de les éloigner du sol chauffé par le soleil estival, raison pour laquelle on peut les retrouver agglutinés par dizaines sur une seule plante.
extrait du blog "sauvagement bon"
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près d'un ruisseau, on passe un ptit moment à observer le ballet des libellules, (mais elles sont trop rapides pour moi, impossible de les photographier en vol)
il y a des libellules noires (caloptéryx), des bleues, des vertes,
et même une coccinelle qui vient parfaire le tableau
on traverse Portet puis Roques.
on longe les jolies maisons aux murs de briques et galets,
les trottoirs sont nappés de pétales jaunes (qui s'accordent parfaitement avec le vélo du gars, OUI. okéééé. ça va, fais pas ton crâneur)
c'est beau.
(sur le trottoir, ce sont les fleurs du savonnier ou "arbre à pluie d'or" ou "arbre aux lanternes", à cause de ses fruits qui ressemblent à des petits lampions, )
on admire l'albizia ("arbre à soie") qui se reflète dans la Garonne et dont les plumeaux chatouillent les nuages
non, vraiment, jusque là, c'est super.
ce n'est que bien après Muret que ça se corse.
il n'y a plus de nuages, il fait CHAUD et les chemins se transforment en parcours d'obstacles, avec ornières géantes, côtes impossibles, marches infranchissables, orties fourbes, et troncs qui te barrent la route.
on doit faire les derniers kilomètres en forêt, en marchant (trébuchant / jurant /maugréant )(raye la mention inutile) (ah non erreur : il n'y en a pas) à coté du vélo, en se prenant régulièrement la pédale dans le mollet (ou le tibia) et en se faisant joyeusement lacérer les bras par les ronces.
et tout ça, sans avoir mangé.
ô joie.
le gps indiquait un parcours de 2h et je m'insurge. il nous faudra TROIS bonnes heures pour arriver au bout.
et c'était TROP
voilà. c'était ça, l'info vérité, que les photos ne peuvent pas raconter.
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on arrive sur la berge tant espérée. il y a de l'ombre. c'est joli. et c'est ENFIN le moment de pique-niquer (il est 14h30. oui, j'ai cru décéder)
malheureusement, pas le temps de baguenauder (haha)
on sait que le retour va être tout aussi rude que l'aller. faut pas trainer.
on replie la toile cirée, on dit au revoir aux libellules, et on repart pour 3 nouvelles heures de vélo.
youpi.
(ouais, bon là, je fais l'andouille juste après le panneau, j'étais encore sous l'effet du taboulé-maison-trop-bon, mais ça ne durera pas)
on change de chemin pour éviter (un peu) les ornières et les ronces, mais à la place, on a droit à de belles montées sous un soleil de plomb.
alors, OUI, tous ces champs dorés, c'est beau, mais crois-moi, c'est HAUT. et c'est LONG.
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voilà, les gens, c'était la sortie du 25 juin, qui restera gravée dans les mémoires (et dans les cuissots - bonjour les courbatures du lendemain- et sur les tibias et les mollets aussi #ArnicaAllOverMyBody)
dans deux ou trois jours, on en rigolera, pas vrai ?!
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essayons juste de nous souvenir de ça :
les pompons
les galets
les libellules
et les champs de blé
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ya un truc qui se prépare entre les feuilles charnues de la gastéria...(c'est la 1ere fois qu'elle fleurit...)
ça pousse, ça pousse...
ça ne s'arrête pas !
le long de la hampe, une multitude de petites fleurs vert-rose en forme de bec de toucan (ou de mini estomacs !) s'ouvrent doucement...
et chez toi ? il se passe des trucs étranges comme ça ?
je continue le carnet, mais le résultat n'est PAS BEAU ! bon, tant pis, jte montre quand même :
encore des pavots et des pissenlits (promis, après, j'arrête),
un lamantin,
et page de droite, j'ai redessiné quelques unes de mes affiches préférées de Ronald Curchod qui expose en ce moment à la médiathèque...
dimanche aux serres
c'était joli.
bon, je t'avoue que j'ai (encore) fait une mauvaise manip avec mon appareil, et en rentrant, j'ai effacé une bonne dizaine de photos, dont celles des cosmos trop beaux.
c'est malin.
mais bon, on se console avec ce joli batiment (classé monument historique) daté du XIXe siècle et ce bel alignement de plantes grasses, ok ?!
et dans le carnet, une envolée de ptits papiers et du vert sous verre
deux mini expo sont actuellement visibles à la bibliothèque des Pradettes, et à la bibliothèque Pinel !
du 19 avril au 11 mai,
tu peux aller observer le VRAI slip en wax de madame la Zèbre,
ou la VRAIE culotte à fleurs de la grenouille à grande bouche !
si j'étais toi, j'irais.
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une de mes poupées (et le court poème qui l'accompagne) ont été reproduits dans la revue Rrose Sélavy
réalisée par Nadia Gilard.
►pour plus d'infos, clique sur la couverture !◄
►►►◄◄◄
un samedi, on marchait, et puis j'ai vu ces tiges sèches sur le bas-côté.
j'ai dû braver le fossé pour aller les cueillir.
leur silhouette était si délicate,
leurs capsules si finement dentelées
que j'ai voulu les ramener à la maison pour tester une nouvelle façon de les photographier...
(d'ailleurs, si tu sais de quel arbuste proviennent ces branches ??..ce n'est pas de l'aubépine ou de l'églantine, encore moins du pavot...les "capsules" font 1,5cm de haut)
et ma nouvelle technique marche aussi pour faire ressortir la finesse des fleurs séchées, regarde :
(en vrai, elles sont minuscules à peine 5mm)
(si tu savais comment chuis trop contente de ces deux dernières photos !...)
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alors, tu devines de quel stratagème j'ai usé ?
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