une photo des bambous sur la terrasse prise depuis la salle à manger (avec le reflet de l'escalier dans la baie vitrée)

et une photo de la salle à manger prise depuis dehors, sur la terrasse (avec le reflet des bambous et des palmiers dans la baie vitrée)

...

je pourrais passer des heures à analyser les interactions entre les ombres, l'escalier en béton qui semble se "végétaliser" sur ses dernières marches...

moi, les reflets, ça me fascine

voilà

...

parce que quand même, il n'y a pas eu que des gros nuages gris au dessus de nos têtes en ce début de reconfinement...

parfois, le soleil était là.

il fallait profiter de l'éclaircie...

plisser les yeux de bonheur

renifler les rayons du soleil et les pommes de pin

se rouler sur la terrasse chaude

et jouer au chamouflage en mode swiffer !

(elle est où la Reine du mépris ? elle est bien cachée !)

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haaaaaa... merci Mooli pour ces leçons de vie...

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cette semaine, je ne sais pas trop quoi te montrer.

pour tout te dire, j'ai l'impression de ne plus avoir d'idée pour alimenter ce bon vieux blog...

en ce moment, je n'ai plus le temps de faire des gravures sur tetra pack ou des oieaux en ciment...je travaille, mais sur des projets trop frais pour pouvoir en parler.

à part travailler, j'ai jardiné à m'en faire péter les phalanges, j'ai coupé des bambous, fait des fagots, je me suis ruiné les coudes et les genoux en arrachant du lierre,... j'ai pensé te montrer mes ongles noirs, mes cloques et mes bras lacérés par les mauvaises herbes, et puis, je me suis dit qu'il fallait que je garde un peu de mystère.

j'ai bricolé dans la maison, j'ai repeint une porte et des ptits bouts de murs, et j'étais bien contente, j'avoue. mais bon, de là à en faire un post ? j'ai des doutes.

j'ai ramassé les prunes du jardin, et j'ai fait des clafoutis. mais t'y as droit CHAQUE ANNÉE à la complainte de la prune !.. ils ont été moins prolifiques, mais j'en suis quand même au 6eme clafoutis de la saison : prunes-vanille, prunes-épices, prunes-fleur d'oranger, prunes-amande...et le tout dernier, prunes-noix de coco ! mais bon, je me suis dit que j'allais t'épargner ça.

j'ai photographié les merles, les coquelicots, et puis, Mooli sous toutes les coutures, mais tout ça aussi, je te l'ai montré mille fois.

non, vraiment, je sais pas trop quoi te montrer de nouveau.

la seule nouveauté, c'est Copain (le gentil chat noir et blanc qui vient squatter mon rebord de fenêtre depuis le confinement)

alors, voilà Copain :

il est beau avec ses grosses joues et sa truffe parfaitement noire

et comme je l'aime beaucoup (et qu'il est là tous les jours), je lui ai même installé un coussin assorti à la couleur de ses yeux...

un poisson en stéatite vert d'eau

sculpté à la main par ma maman pour mon anniversaire !

n'est-il pas parfait ?

un beau bouquet de chez Jungle Utopia

des hortensias de chez la voisine

une chouette de chez Ugbu

un cube de jade, merci Agnès

une sanseveria de ma Transpalette préférée

un livre en tissu cousu et brodé main par Cécile Bonbon

quelques pommes de pin ramassées en randonnée

et une dernière petite rose de chez moi

j'ai été fleurie-gâtée pour ma 44ème année !

se bricoler

comme on peut

un nouvel équilibre

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petit à petit

reprendre ses marques

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dehors,

dedans,

on ne sait plus trop...

on continue dans les expérimentations et les "premières fois".

sauf que là, j'ai vraiment aimé et chuis pas prête de m'arrêter !!

le tetra pak, c'est très facile à trouver (puisque c'est l'emballage des packs de lait que tu recycles habituellement)

et très facile à graver, même sans outil particulier.

par contre, si comme moi, tu n'as ni presse, ni laminoir à pâtes, je te préviens, va falloir bourriner avec ton rouleau à pâtisserie pour imprimer ta gravure !

 premier essai : une maison végétale

pour inviter la nature dans notre confinement.

il suffit de dessiner avec une grosse aiguille (moi, j'ai scotché la mienne au bout d'une baguette chinoise, c'est plus confortable)

si tu veux ôter la pellicule métal par endroit, tu utilises un cutter de précision.

ces zones où le carton brut apparaît s'encreront davantage. tu obtiendras (normalement...) des aplats.

(là, j'étais en train de graver une autre plaque, mais c'est pour te montrer les outils : ma pointe à graver customisée et le cutter de précision)

ensuite, tu encres ta plaque (j'ai essayé différentes peintures et encres, et c'est sûr que l'encre spéciale linogravure, ça marche mieux...)

il faut bien insister en passant un rouleau pour que l'encre entre dans les rainures. et ensuite, il faut essuyer la plaque, pour que l'encre ne reste QUE dans les rainures et ne pas trop trainer pour éviter que ça sèche.

normalement, on essuie avec de la tarlatane, moi, j'ai utilisé des compresses périmées et ça marche super.

tu obtiens ça :

tu humidifies le papier sur lequel tu vas imprimer.

c'est important !

tu poses ton papier humide sur un morceau de feutre, tu poses ta plaque gravée, tu recouvres avec un carton rigide, ou mieux, un morceau de plexi récupéré d'un cadre, et tu passes ton rouleau à pâtisserie lentement, en appuyant de tout ton poids.

je te donne MA façon d'imprimer qui n'est pas du tout conventionnelle, hein ?! j'ai tâtonné pour y arriver, mais si tu as un laminoir à pâtes, ça peut te servir de petite presse. plein de gens font ça, et tu trouveras des tutos partout. moi, j'en avais pas, donc, j'ai dû faire avec les moyens du bord.

bon, là, je te cache pas qu'il va y avoir des ratés : l'encre qui déborde, le papier trop mouillé ou pas assez, des zones qui semblaient encrées et qui finalement n'apparaissent pas...mais bon.

l'impression n'est pas parfaite, mais pour un premier essai, j'étais contente.

ça m'a donné envié de continuer et d'aller plus loin.

car le truc intéressant avec cette technique, c'est de jouer avec l'embossage.

pour ça, il faut évider des parties (qui resteront donc bien blanches)

et appuyer très très fort au moment de l'impression pour que le léger volume sur les contours de la forme évidée apparaisse

je ne maitrise pas encore l'encrage,

(au niveau des racines, je pige pas pourquoi l'encre a été comme "expulsée"...?)

mais le petit effet embossé apparait !

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c'est le nombre de jours entre le 17 mars et le 11 mai.

découper 54 maisons, ça occupe, et voir qu'elles tiennent dans un format A5, ça aide à relativiser.

54,

c'est pas tant que ça finalement.

Je m’installe sur mon îlot de mousse pour voguer vers le week-end,

même si ça ne veut plus dire grand chose...

aujourd'hui, c'est férié (ça non plus, ça ne veut plus rien dire)

et c'est le birthday de Mooli,

notre si belle reine du mépris !

(j'adore quand elle pose avec les pattes avant bien tendues comme le sphinx)

11 ans,

le temps passe...sur la terrasse... même en confinement.

(et une pensée-muguet pour sa soeur Rosette qui malheureusement n'est plus là)

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à l'heure des pivoines et du thé confiné,

une commande spéciale

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j'ai découpé des fleurs en papier...

pour y installer trois maisons de confinement :

1. Perchée (avec vue sur la canopée)

2. À l’abri (de la pluie dans les vapeurs de rose)

3. Suspendue (au fil de l’ombelle)

Tu t’installes où ? Moi, j’hésite...

tu devrais manger de la mousse de marrons,

d'une part, parce que c'est bon,

et d'autre part,

parce que le pot a la forme parfaite

pour réaliser cette chouette en ciment :

ce DIY est bien plus facile que le précédent, tu vas voir.

(et il fonctionne aussi avec un pot de mousse au chocolat même si la mousse aux marrons c'est nettement meilleur)

donc, tu découpes la forme du visage de la chouette dans de la mousse (ou du carton que tu recouvres de scotch pour l'imperméabiliser)

pas la peine de t'embêter à perforer les yeux, c'est trop petit, ça marche pas trop au final.

moi, j'ai préféré creuser deux petits trous pour les yeux, après séchage. le ciment se sculpte assez facilement avec un petit outil en métal.

bon, je dis "assez facilement", mais on va pas se mentir, si t'as un Dremel, c'est mieux.

moi, j'ai alterné entre un mini tournevis, une grosse aiguille et un scalpel et évidemment je les ai bousillés un par un. mais bon, ça se fait.

tu colles cette forme au fond du pot et tu remplis de ciment (blanc ou gris) ou de mortier et tu patientes. 

quand c'est sec, tu démoules.

tu ponces.

et tu fignoles les deux petits trous pour les yeux "à ta façon".

tu mets une couche de vitrificateur (ou de vernis mat)

et voilà, t'es content.

tu peux te dandiner

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"Nature morte du confinement à l’oignon et au torchon à pois"

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encore un challenge proposé par Carson Ellis,

il s'agissait donc de composer notre nature morte et de la dessiner :

voilà !

j'ai beaucoup aimé cet exercice

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croquis à l'encre et à l'eau

du bazar, des épines et du bois qui s'effrite...

qui prendrait un peu trop racines

...

le vent souffle sur les jours

et les platanes

les saisons passent

et se ressemblent

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pour ce défi, comme je te l'avais expliqué rapido, il faut un peu de préparation pour réaliser une "pioche" de mots. mais ça peut être super rigolo et intéressant à faire avec des enfants (limite, ça remplace la dictée ;) :

découpe minimum 30 petits papiers pour noter dessus

en rouge : 10 noms de personnages ou animaux (ma cousine, une princesse, une loutre...)

en vert : 10 actions ou caractéristiques "normales" (petit, grand, qui dort, qui lit, qui cueille des champignons...)

en bleu : 10 actions ou particularités farfelues (escaladant une tulipe, avec une immense barbe arc-en-ciel,...)

mélange les papiers écrits en rouge/vert/bleu dans 3 bols séparés, et ... pioche un papier dans chaque bol...

ce jour-là, Carson Ellis avait tiré ces 3 papiers :  6 yeux / porte des fleurs / un grand chapeau

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un autre jour, c'était : éléphant / une paire d'incroyables boucles d'oreilles / à cheval

(j'avais pas envie de lui faire porter de vraies boucles d'oreille, du coup, j'ai imaginé ça. huhu)

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un autre jour, elle nous avait proposé d'aller "plus loin" avec ses 3 papiers et d'inventer, carrément une vraie/fausse COUVERTURE d'album.

les trois papiers tirés étaient : grand chapeau / une coquille sur le dos  / sale

J’ai choisi de redessiner mon héroïne « Ptite Pousse ».

Je me suis dit qu'elle pouvait avoir un tout petit peu grandi,...

qu'elle aimerait toujours courir dans la boue et se salir les genoux,

qu'elle continuerait de sillonner le vaste monde

avec son pote Coquille, en guise de sac à dos

(et une campanule en guise de chapeau)

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voilà !

à toi de jouer maintenant !

à l'heure du thé et des fleurs de cerisier...

(une autre vue de l'appartement d'Agnès Domergue)